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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 21:21

Que mourrait Paul Carpita en 2009. En 1955, son film « Les rendez-vous des quais » fut interdit et confisqué par la flicaille de l’époque. Il filmait caméra sur l’épaule les grèves de dockers qui s’opposaient à la guerre d’Indochine. Il m’est arrivé de l’entendre parler après les projections de certains de ses films et je me souviens que son humanité et sa simplicité faisaient un bien fou à tout le monde. Un autre qui dans la lutte de classes avait clairement choisi son camp.

 

Ce 23 octobre en écho aux paroles de Paul Carpita j’ai lu « Quand Dieu boxait en amateur » de Guy Boley, éd. Grasset. Un livre poignant qui parle du père de l’auteur, forgeron, orphelin de père condamné au travail manuel enchaîné à son quartier sans espoir d’évasion « Ce quartier fut toute sa vie, sa seule mappemonde, sa scène de théâtre, son unique opéra. Il y grandit, s’y maria, procréa, ne l’aurait pas quitté pour toutes les mers du globe et leurs îles enchantées. » Ce livre témoigne aussi en filigrane de tous les combats que peuvent mener les ouvriers, les petites gens, les gens de peu, ceux d’en bas comme on dit, pour se faire une place dans la culture d’une époque (qui est toujours la culture des classes dominantes). Il faut en passer par la boxe, le sport du populo, mais aussi par l’opérette et la chansonnette, le théâtre amateur et le petit Larousse illustré, les trucs de pauvres. Au final, on sait qu’on sera KO, les revers et les bouteilles d’alcool auront rognés nos ailes mais on aura fait ce qu’on a pu.

« Il faut l'imaginer, mon père ce héros, roi du monde et boxeur, assis dans la cuisine, les doigts encore gourds de tous les martèlements, les mains encore pleines d'escarbilles et de foudre, ouvrir son dictionnaire, son -Larousse illustré-, et recopier des mots, au hasard de leurs formes, de leurs sonorités, de leur place dans les lignes, de leurs bizarreries ou de leur orthographe. Ou ne pas recopier et simplement tomber sur l'un deux dont il se demande comment il parviendrait, dans son quotidien, à le tordre sous sa langue pour construire avec lui des phrases aussi belles et volubiles que les fers emmêlés qu'il façonne dans son atelier sans même se demander comment il faut s'y prendre tant la chose va de soi quand ses mains lui racontent le chemin. »

 

Et si vous avez 10 minutes, écoutez donc Carpita

 

 

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 20:43

Que naissait René de Obaldia 1918. Le petit René fêtait ses 3 ans lorsque Georges Brassens voyait le jour à Cette (qui deviendra très vite Sète) en 1921. L’un fils de consul, l’autre fils de maçon. Au premier on ne donnait que quelques heures à vivre. Cent ans plus tard il est toujours là. En 1959, il avait publié un roman que j’avais trouvé époustouflant quand je l’ai lu vers mes 20 ans, « Le centenaire », une sorte de danse verbale où idées et images se télescopent en un rythme euphorique et envoûtant pour nous signifier le dérisoire de la condition humaine : « Au fond, nous sommes à peine remis du plissement hercynien.»

Encore une citation en parodie de proverbe: « Certitude d’un jour ; déjà la nuit. »

 

Georges Brassens a fait quelques bêtises dans sa jeunesse. Il les évoque dans sa chanson « Les 4 bacheliers ». Woody Guthrie également a fait des bêtises dans sa jeunesse et écrit de belle chansons.

Ce 22 octobre j’ai lu une réédition de « Cette machine tue les fascistes », phrase que le chanteur avait écrit sur sa guitare, dans une réédition aux éditions « les fondeurs de brique », toujours traduit par Jacques Vassal, 40 ans après la première édition de 1978 chez Albin Michel. L’écriture directe et sans fioriture sert à bien dire de quel côté on se situe dans la lutte de classe, un signe tendre aux exploités et un coup de pied au cul des exploiteurs. C’est simple non ? « J’ai parcouru ce pays suffisamment pour savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas / Et j’ai l’intention d’essayer de l’arranger si je peux. / Je crois que je peux et je crois que je mourrai de ma mort naturelle mais pour sûr que je veux essayer de l’arrange si je peux. / Les riches gaspillent plus que nous les pauvres ne pourrions user et la plupart des pieds n’ont jamais goûté à des chaussures neuves. / Et c’est sûr que j’ai l’intention d’arranger les choses si je peux et je crois que je peux… »

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 09:38

Que naissait Jack Kerouac en 1969, Un écrivain qui devait parfois conduire en état d’ébriété voire sous l’emprise de la drogue et ne faisait pas de différence entre la poésie et la prose. À lire sa prose, j’ai l’impression (pas forcément erronée) de ne pas exister « Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller. » Oué oué oué. Bon on se calme, amenez la poésie s’il vous plait : « Décrire les feux dans le / sable de la rivière et la cuisson; / la cuisson des hot-dogs / crachés dans des bâtons taillés / sur des flammes de feu de bois, la / graisse tombant en fumée / pour brunir et noircir / les hot-dogs salés, / le vin / et le travail sur le chemin de fer. » Là on peut commencer à discuter.

 

Ce qui me fait penser qu’aujourd’hui j’ai lu quelques pages du numéro d’automne de la revue Décharge (179). Et je me suis arrêté aux trois poèmes de François de Cornière qui semble aussi ne pas faire de différence entre prose et poésie tant il y a des sortes de premières gorgées de bière dans ses poèmes.

« Je commence souvent mes poèmes / par des questions invisibles… /…///

Elles secouent leurs serviettes de plage / les font claquer au vent / debout au bord du vide. // Le soleil ne voit qu’elles / c’est la fin de l’été / et le bateau s’en va. // La question invisible était : / j’ai soixante-sept ans / et j’ai le cœur chaviré / par l’image des silhouettes / qui font des signes / au bout de la jetée // - Pourquoi ? »

Sur ce je file à la mer.

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 21:12

Que naissaient la même année 1854, à 400 kilomètre environ de distance, Alphonse Allais à Honfleur et Arthur Rimbaud à Charleville-Mézières. La poésie était gâtée ce jour-là.

Alphonse Allais a inventé et breveté le café soluble lyophilisé très utile au camping ou quand on est pressé et qu’on a envie de boire un café. Il a aussi écrit des tas d’histoire qui m’amusent et des citations que je reprends volontiers dans mes spectacles : « Les familles, l’été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants, dans l’espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids. »

Quant à Rimbaud, ma foi, on a déjà beaucoup écrit de choses sur lui. Il a fait beaucoup de marche à pied et ne nous a guère éclairé sur la question de la démocratie : « Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route ! ».

On ne m’enlèvera pas de l’idée que c’est beau mais un peu flou quand même.

 

Ce 20 octobre, j’ai feuilleté le numéro 44 de l’excellente et généreuse revue (336 pages) « Les Hommes sans épaules » avec entre autre un dossier garni sur la poésie russe. J'ai trouvé là quelques pages consacrées à un poète que j’affectionne particulièrement, Daniil Harms, chef de file de mouvement d’avant-garde (comme on dit) russe dans les années 20, certains ont vu en lui un précurseur du théâtre de l’absurde. J’avancerais pour ma part l’hypothèse qu’il réalise le lien le plus évident entre les poésies d’Alphonse Allais et d’Arthur Rimbaud : « Prenez ce myosotis / En souvenir de moi. / Alors en rêve la niche / D’un chien vous apparaîtra. / Dans la niche, des petits bonshommes / Sur un banc assis pêle-mêle, / Dans le poêle jouent les flammes / Et volent les étincelles. » Cette hypothèse vaut ce qu’elle vaut.

 

« La Chanson de la plus haute tour » de Rimbaud est souvent interprétée par Léo Ferré. J’aime bien cette version moins connue de Colette Magny.

 

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 21:16

Qu’est mort Henri Michaux en 1984. C’était un vendredi comme aujourd’hui.

J’ai tout près de mois depuis longtemps « Poteaux d’angle » que j’ouvre presque au hasard pour ne pas aller trop loin avec cette affaire : « Communiquer ? Toi aussi tu voudrais communiquer ? Communiquer quoi ? tes remblais ? – la même erreur toujours. Vos remblais les uns les autres ? / Tu n’es pas encore assez intime avec toi, malheureux, pour avoir à communiquer. »

 

Ce 19 octobre, j’ai annoncé sur le site la parution d’un ouvrage de François Philipponnat "Cent remarques sur tout". Des pensées qu’on pourrait placer dans une certaine proximité avec Michaux.

« Des participants reviennent / de prendre l’air // On termine la réunion // en espérant qu’il en reste ».

Rien de sentencieux dans ces pensées qui ont la modestie de s’estimer simples remarques, ah non, l’auteur cultive plutôt la légèreté presque évanescente, les évidences qu’on ne voit pas, la banalité qui s’érige en révélation « Et je suis resté là // à regarder les moineaux // restés là pour les miettes ». C’est bien la grande question ça, être là pour témoigner du quasi rien : « Sans qu’il y paraisse, on est toujours là // On se rappelle à l’attention du monde // Bien vivant / comme un frigidaire la nuit // - quand on dort dans la cuisine ». Et vous l’aurez compris, lorsque sur tout planent le doute et les points d’interrogation, on s’accroche au sourire salvateur comme chez Michaux. « Au loin, un cavalier a cessé d’appeler son cheval / Peut-être l’a-t-il retrouvé ? / Peut-être a-t-il renoncé ? / -Peut-être n’a-t-il pas de cheval ? »

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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 22:21

Qu’est mort Saint-Pol-Roux en 1940. Il était né à Marseille comme moi. Il est mort en Bretagne où il a vécu une grande partie de sa vie, notamment à Roscanvel dans le Finistère où il paraît que les gens du coin l’aimaient bien. Lui il en parlait avec beaucoup de tendresse :

« À la longue, malingres comme des jouets, elles s’en sont allés, mères de gars éparpillés sur les mers jaune, blanche, rouge, noire, bleue, elles s’en sont allées dans un hoquet, tirées par quelque bise et lestées d’une hostie, elles s’en sont allées sans le baiser de leurs petits, dans un linceul de toile bise, elles s’en sont allées vers le bon Dieu qui leur a mis des ailes aux épaules et puis des robes d’or et puis des doigts tout roses pour jouer de la lyre en dansant sur la lande aux étoiles, fleurs d’ajonc des cieux. L’une après l’autre, elles s’en vont, les bonnes vieilles au fuseau, l’une après l’autre elles s’en vont, toutes les vieilles du hameau. »

 

Aujourd’hui, j’ai lu « Le jour par la main » de Jean-Charles Paillet. Il est né à Marseille comme Saint-Pol-Roux. Ce Petit Carré est édité par « Donner à Voir » http://www.donner-a-voir.net/ et illustré par Hervé Gouzerh qui est né en Bretagne. Il y a pas mal de lumière dans ce recueil et un peu de vent, celui qui fait voltiger tant les feuilles que les pensées. On croise aussi un oiseau. Alors lui, il nous dévoile ce qu’est la vie. On se dit alors que ça valait le coup de prendre ce chemin et de lorgner le paysage. « Le regard est un reste de jour ».

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 20:57

il y avait salle comble hier au Lavoir Moderne, / une fête pour les sans papiers / entre deux interpellations, deux charters ; / les Tréteaux du Dragon jouaient / la création du monde ; / un petit Africain sur les genoux de son père répétait les bouts de phrases des comédiens / bien haut, bien clair, / dans la joie d’avoir compris, / d’être là // je pense à ma langue ; / je pense au petit Africain intrépide / qui faisait rire la salle / je pense au petit Africain heureux / dans ma langue, / plus clair que moi dans ma langue ; / comment être clair dans une langue ? / comment être clair dans la confusion, / les déchirements, les reniements / de la langue ? / comment donner le sujet, le verbe, / le complément ? / comment être le sujet de cette langue / avec le je, le ils, le nous / solidement liés, acceptés, compris ? / comment être le verbe de cette langue ? / le verbe aller, venir, être manger, / dormir, rêver, penser, manger, / se souvenir, continuer, nager, voler / dans un seul verbe de cette langue ? // je retiens ça / je retiens le sens montant-descendant / des mots, des bouts de phrases / perdus répétés, / je retiens le visage, la face, le faciès, / la connaissance du visage / la reconnaissance du visage, / je retiens un jour de la création du monde / un 17 octobre 61 à Paris, / je retiens la peau, la couleur / de la création du monde, / les traits, le masque, / le sang sur la Seine, / je retiens / octobre les yeux bandés / le stade, les tribunes / les bidules ordinaires / les ratissages ordinaires, / je retiens / les ponts de ma ville, / les bus de ma ville / remplis à ras bord / de suspectes d’être / des hommes / en octobre

 

Claude Held, Un endroit proche dans la lumière, éd. Gros Textes (2000)

 

C’est un 17 octobre que naissait Jacques Bertin en 1946. Une chanson comme en écho au poème de Claude Held.

 

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 22:07

Que naissait Dino Buzzati en 1906 dont l’œuvre balance entre l’humour délicat de l’observation journalistique du quotidien (« Il n'y a aucun endroit au monde où les figures des gens qui ne se connaissent pas prennent une expression de crétinisme aussi intense que dans un ascenseur. ») et l’évocation kafkaïenne de l’impuissance humaine (« A un certain moment, un lourd portail se ferme derrière nous, il se ferme et est verrouillé avec la rapidité de l'éclair, et l'on n'a pas le temps de revenir en arrière.») avec toujours un élan de sympathie pour les pauvres, les humbles, les faibles et les vaincus.

 

Ce 16 octobre, j’ai lu, comme dans le prolongement de cette éphéméride, le numéro 132 de la revue Chiendents consacré à Christophe Jubien « La pauvreté du monde ». Ouvrage concocté par l’ami Georges Cathalo, pour d’une part dire tout le bien qu’on pense de ce « poète-ami », une douzaine de gus et de filles s’en sont chargés, et d’autre part lire des textes publiés ou inédits de Christophe. Cette poésie toute en délicatesse, en douceur, en tendresse émerveillée semble n’avoir d’autre fonction que nous faire du bien. « Le soir était si doux / une plume descendait / du ciel en tournoyant / ma main l’a manquée / elle s’est posée sur ce poème / je vais devoir passer / le reste de ma vie / à faire le moins de vent possible. »

 

C’est également un 16 octobre que naissait Claude Léveillée en 1932. Comme dans le prolongement et en écho à la lecture de Christophe Jubien, « Dans la cuisine. / Fiévreux. // D’un bord à l’autre de la fenêtre / le vol d’un héron blanc // sur mon front la main / de ma mère morte. » Deux chansons.

 

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 21:39

Que naissait Italo Calvino en 1923, trois ans exactement avant Michel Foucault et 79 ans après Nietzsche.

« Comme disait Hofmannsthal : "La profondeur doit se cacher. Où cela ? A la surface." »

Comme en écho, j’ai lu ce jour « Le monde révélé » d’Erwan Gourmelen illustré par Titi Bergèse et publié aux éditions Donner à Voir. La vie douce qui coule dans l’air clair, le temps qui pulse à portée d’oiseau, d’herbe et de matins avec un cri au bord du vide, un cri comme étouffé par la simple voix infime d’un filet d’eau d’une fontaine lasse. « Il suffit de vivre » « J’appelle timidement ma mère. » « C’est maintenant l’heure d’aimer ». 

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14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 22:06

Que naissait Ravachol en 1859. Il fêtait juste ses 17 ans lorsque naissait Bonnot. 23 vendémiaire et jour des navets dans le calendrier révolutionnaire. A son procès, Ravachol interpellait les jurés en ces termes : « Eh bien, messieurs (jurés), il n’y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire. En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu’ils n’attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu’alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd’hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront. Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est facile à réaliser ! Il suffirait d’établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et où chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins.»

En 1974, André Laude publiait aux éditions Plasma « Le testament de Ravachol ».

« La révolte met le feu aux poudres / taillez enfants aux yeux d’air et d’eau les belles allumettes / dans la forêt des légitimes soifs / taillez les belles allumettes pour que flambe le théâtre d’ombres universel. »

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Portrait du blogueur

dans un spectacle Gaston Couté

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Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.

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Si des ouvrages présentés dans ce blog vous intéressent, vous pouvez les commander en envoyant un chèque correspondant à la somme indiquée (+ un forfait port de 1 €) à l'adresse des éditions :
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05380 Châteauroux-les-Alpes

pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net

Également Chez Gros Textes - Catalogue

bouquinerie

 

 

Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.