7 octobre 2019
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19:33
Que mourait Edgar Allan Poe en 1849. A 20 ans, j’aimais bien lire ses histoires extraordinaires, à la bougie seul la nuit dans les forêts vosgiennes ou alpines. Mais ce soir j’ai cherché une phrase de conclusion :
« Conseils d’Edgar Allan Poe à un écrivain en herbe: Soyez audacieux, lisez beaucoup, écrivez beaucoup, publiez peu, tenez-vous à l’écart des petits esprits et n’ayez peur de rien. »
Car ce blog Yves Artufel Gros Textes créé en 2006 s’arrête là. Merci de l’avoir suivi ou d’y être passé.
Un nouveau blog tout neuf, moins fouillis et sans publicité normalement devrait voir le jour dans quelques semaines. En attendant je mettrai peut-être quelques bricoles sur facebook (si je comprends comment ça marche...)
6 octobre 2019
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20:42
Que naissait le chanteur Dominque A il y a 51 ans.
Je crois ferme à l’extrême proximité du chant et de la poésie. Etiemble aussi semble-t-il : « Lorsque je débarquai à Paris, je découvris que, tyrannisés par Rimbaud, le Grand Jeu (René Daumal...), le surréalisme, les garçons que j'admirais le plus méprisaient le chant, la chanson… Comme tout le monde je choisis donc Rimbaud. Il me faudra du temps pour revenir aux évidences et s'y rendre, pour découvrir que la poésie sort du chant, accompagne la mélodie et ne s'en sépare point sans périr. »
« La poésie s'en est allée / Je la soupçonne d'être passée / Par chez toi / De s'être allongée dans ton lit / Et d'avoir écouté la pluie / Sur le toit // Elle avait si peu à confier / Pas du genre à trop s'épancher / Quelques mots / Qu'elle a laissé sur ton bureau / Quelques ratures au stylo / Puis elle s'en est allée / Puis elle s'en est allée…
Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé / Qu'elle n'avait pas pu s'en aller / Sans passer / Par chez toi et sur ton bureau / J'ai vu les ratures au stylo / Quelques mots // Qui se sont glissés sous ma peau / Sur ton visage et sur tes mains / Ils ont pris / Le rythme d'un cœur en sursis / Et leur pouls était faible aussi / Mais il faudrait s'y raccrocher /Mais il faudrait s'y raccrocher »
6 octobre 2019
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12:21
Que naissait Stig Dagerman en 1923. On connaît bien sûr « Notre besoin de consolation de consolation est impossible à rassasier ». Il donna plus de 1300 billets poèmes quotidiens à un journal de Stockholm. Pas forcément du meilleur niveau poétique mais bon mes petites notes et citations quotidiennes ne le sont évidemment pas non plus.
« Sans abri //Les nuits de septembre sont dures. / La pluie affûte ses aiguilles. / Déverse donc sur nos guenilles, / ô ciel, toute cette froidure. // La vie s'expose aux intempéries. / La rue est noire pour le vagabond. / Les étoiles le guident, dit-on. / Sans aucun doute mais vers quel abri ? // La grande Ourse servira de guide / et protégera le vagabond. / Les étoiles étendent leur fanion / sur notre caserne bien vide. // Laisse, ô ciel, pleuvoir tes glaçons / - le monde a peut-être de l'espoir. / Un tas de bois prêt sans façon / au solitaire son ombre noire. »
(Billets Quotidiens)
4 octobre 2019
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19:41
Que Luis Sepulveda a 70 ans. Je vois dans ses romans des plaisirs de lecture tout simples et tout évidents même si… « Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu’un m’attend. L’ennui c’est que ces deux bouts ne limitent pas un chemin rectiligne, mais tout en courbes, lacets, ornières et détours, qui ne conduisent nulle part. »
3 octobre 2019
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20:00
Que naissait Louis Aragon en 1897. Je pense être venu à la poésie par les chansons d’Aragon, interprétées par Ferrat, Ferré ou Monique Morelli. Il s’est fendu d’une définition de la poésie qui, comme toutes les définitions de la poésie, vaut ce qu’elle vaut, quelque part entre la perfection et rien du tout : « La poésie est le miroir brouillé de notre société. Et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine différemment l'embue. »
Et puis ce soir si je devais retenir une chanson ce serait « Maintenant que la jeunesse » interprétée par Marc Ogeret.
2 octobre 2019
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21:24
Que mourait Michel Corringe en 2001, le plus beat des chanteurs français, indifférent à sa carrière (pourtant bien débutée avec son album « les paumés » vendu à 300 000 exemplaires avec la route, tube pour toute une génération d’après 68), il est mort dans l’oubli et l’indifférence.
1 octobre 2019
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21:35
Que Pauline Julien mettait fin à ses jours en 1998. Ses chansons étaient souvent proches des poètes comme ici ce poème de Denise Boucher.