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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 20:50

L'hiver est proche de la lumière est un titre que je trouve magnifique et c'est la dernière publication de 2011

 

Destin.jpg

A l’attente il n’y avait pas eu de raison si ce n’est le désir de mener d’abord à son terme ce qui avait été commencé.

 

Pour un nouveau travail tout devait être différent, enfin …. tout …. la façon de le faire surtout, les raisons restant inchangées.

 

Il était pourtant clair depuis déjà un certain temps que le fait d’entreprendre n’empêchait nullement de continuer l’inachevé. Une nouvelle tâche commencée dans l’urgence ranimait l’enthousiasme, donnait au rythme devenu lent une vigueur inattendue.

 

Mais aujourd’hui était béni. Les dés semblaient être jetés. Le premier mot était écrit.

 

Lentement je tournai la page.

 

 

70 pages au format 10 x 15, 6 €

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:01

siaudeau.jpg

 

 

 

Tous les jours elle colle des enveloppes

Il en faut du courage

pour coller des enveloppes tous les jours

Il en faut de l’énergie pour

après avoir passé la journée entière

à foutre sa salive sur des enveloppes

rentrer chez soi et donner ce qu’il reste

de jus de bouche

à l’homme qu’on aime

des éternités de fois plus

que les enveloppes

 

 

60 pages au format 10 x 14, 6 €

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:57

Gosztola.jpg

 

 

Ton visage reste

Sans lendemain

 

Des inconnus ont envoyé des

Fleurs

Tu ne les aimais pas tu préférais les

Papillons

Les déshabiller de l’image que tu te

Faisais d’eux

En les regardant voleter autour des

Fleurs

 

 

94 pages au format 10 x 14 illustré de 4 photos couleur de l'auteur, 7 €

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:54

Destieu.jpg

 

L’èstre, en langue d'oc, c’est l'être, et aussi ce que l'on ne peut nommer : la chose, le machin, le truc, et « Chose » s'il s'agit d'une personne.

 

             Le parcours de Michel Destieu s'inscrit sous le signe de cette ontologie particulière.

 

             L'univers nord-agenais de l'enfance où la langue et l'élan des tertres ne font qu'un, est en même temps celui où rien, déjà, ne coïncide, où tout s'illumine et se perd dès l'origine.

 

             Et « Chose » là-haut, d'appel en absence en appel en absence, est prié de venir voir comment ça se passe.

 

              Il y a encore toutes ces voix, en patois, de ceux qui n'ont même plus de nom, mais qui mènent sans doute au plus loin la quête à partir du désastre. Dans la résonance à la fois familière et lointaine de la langue.

            

             C'est dans cette langue, dans sa langue, que Michel Destieu, entre âpreté et tendresse, « ferraille » sur l'enclume des jours,  pour y tordre l'èstre.

 

 

J-P Tardif

 

130 pages au format 14 x 21 en édition bilingue français occitan, 11 €

 

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:50

uppercut.jpg

 

La foule des taiseux en silence consanguin

La foule des taiseux derrière sa glace sans teint

La foule des taiseux en silence consanguin

La foule des taiseux s’attable et puis s’éteint.

 

Un silence gris de gueux

Un fouet de rumeurs mornes

La foule des taiseux encaisse la gueule de bois des gorges déployées.

Tous coupables d’être nés

Sous le verdict sonore de la valve à venin 

Intraveineuse musclée,  garrottée pour demain

Inoculer le doute, l’impuissance, le complexe

Inoculer le doute qui nous rouille le cortex

Un Valium avalé en tube cathodique

Mensonges et vérités, camisole médiatique

La violence officielle sous des mimiques de bronze

Des vierges sans vergogne, des pucelles qui se bronzent

Sur le papier glacé des sarcophages en suc

Lisses, sans aspérité, volètent les archiducs

Sous un ciel de fantasmes en vaccins mordorés

A tous y boire la tasse, volatiles envoûtés

A tous y boire la crasse, les varices avariées

Des princes et des princesses qui marchent sur nos lignées.

 

56 pages au format 14 x 14, 7 €

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:44

Polder-Decourt.jpg

 

 

« Lisez Je veux, lisez Les monts du Forez où, soudain, Rimbaud nous revient sans qu’on ait le sentiment de la réplique. Lisez Strapontin, lisez Pantoum - il faut être virtuose pour se payer cette rigueur que les poètes ont oubliée -, lisez Vassiliki et Chanson primitive où l’amour swingue comme un premier matin du monde...

   Guillaume Decourt se tient au commencement d’un fier chemin. »

                              Frédéric Musso

 

                    

                          56 pages au format 10 x 15, 6 €

 

 

 

 

polder-Ceira.jpg

 

Plutôt que de regarder ce que l’on voit, il importe de regarder comment on voit : c’est en ce sens qu’on peut lire le titre de ce livre, avec sa ponctuation déconcertante ; c’est en ce sens également qu’on peut interroger sa construction. Les deux volets du diptyque sont aussi deux manières de voir, sur des registres sensiblement différents : le registre mouvementé et accidenté du geste pictural et celui, plus apaisé, des formes naturelles …

      

extrait de la préface

de Philippe Blondeau

 

 

52 pages au format 10 x 15, 6 €

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 20:53

Philipponnat-2.jpgPhilipponnat-1.jpg

 

Je me suis confectionné une carte du monde

à l’échelle 1/1

  

Ça n’est pas rien à déplier

 

mais on peut se faire aider

  

-A vrai dire, je ne trouvais jamais d’endroit  

  pour consulter celle au 1/0,5

 

.

Si on est devenus grands

  

c’est qu’on devait s’ennuyer

  

Les trains électriques tournent en rond

 

 

*

 

Les droites sont sans origine ni destination

 

Quand j’y pense

j’ai tendance à me cantonner au milieu

 

pour éviter les extrémités 

 

 

-Repérer le centre demande cependant une

  longue pratique de l’orphelinat

 

.

 

Les gens qui souffrent en silence

sont troublants

 

Ils récoltent l’admiration

 

et finissent par tomber malades

 

 

 120 pages au format A6, deux volumes en 1 (se lit dans les deux sens), 8 €

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 20:49

Vercey.jpg

 

 

Ce qui t'importe qui soit dit

ce que tu croyais ne jamais entendre

 

ce que tu n'oses avouer

ce que tu ne pensais pas pouvoir se formuler

 

un poète l'a dit

ou le dira

 

 

 

 

 

   Réunir dans un livre les écrits qui suivent peut paraître un pis-aller: mais je ne désespère pas qu'à la suite ces slogans ou formulettes, - ou poèmes, allez savoir - trouvent leur place sur les murs, en affiches ou placards, au pochoir ou en graffitis. En attendant, que l'on considère ce recueil comme un mémoire,  - un répertoire, une partition -, qu'il reste à interpréter : graphiquement, esthétiquement, oralement pourquoi pas.

 

   Une imbécillité assez bien partagée voudrait que de nos jours la poésie se soit réfugiée dans la publicité. Certains pourront croire trouver dans ces pages confirmation de cette commune intuition. Sauf qu'en vérité, qu'on me permette d'attirer sur ce point l'attention, c'est le contraire qui est ici à l'œuvre : la poésie sort de ses limites (et de ses gonds le poète ?) pour s'approprier une matière qui lui est a priori étrangère. Peut-être y perd-elle au change, je ne refuse nullement d'envisager l'hypothèse, que peu ou prou de ses vertus et de ses charmes se soient volatilisés au cours de ce transfert. C'est le prix à payer, et qui ne me fera en aucun cas déprécié le plaisir que j'ai pris à écrire ces slogans, au bénéfice malgré tout de la poésie et du livre : bref, c'est pour la bonne cause.

 

Il me déplairait pas que ce soit aussi pour la bonne bouche.

 

90 pages au format 10 x 14, 6 € 

 

L'avis de Jean-Louis Jacquier-Roux :

 

Claude Vercey.- La bonne cause.- Ed. Gros Textes

 

« La bonne cause et pendant ce temps son ouvrage n’avance pas », serais-je tenté d’écrire pour détourner le titre de ce recueil débridé de Claude Vercey et lancer le lecteur sur une fausse piste. Car, en vérité, ce n’est pas une ode exaltant les vertus ancillaires qu’a composé là notre impulsif poète mais bel et bien -à coups de « formulettes » et autres slogans- un vigoureux plaidoyer au service d’une cause désespérée -celle du livre- et accessoirement une mise en garde sévère à destination des conducteurs imprudents. Que voulez-vous ! Quand la poésie met hardiment les pieds dans le plat, elle concocte des métissages culinaires alléchants. Il y a d’ailleurs fort à parier que le Syndicat des Editeurs et la Sécurité Routière sont prêts à faire un pont d’or à Maître Claude pour lui acheter cette kyrielle de sentences frappées au coin du bon sens et, de plus, écrites quasiment « off-limits » pour tenter de saisir « la vie au mot » sous les yeux de qui sait apprécier les exercices d’équilibre les mieux réglés. La bonne cause, on l’aura compris, revêt plus que jamais un caractère d’intérêt public. Si donc, lecteur, « Dans le livre / Tu apprends / A dire non », tu y forges souvent les outils de ta propre liberté. Pour se colleter en permanence avec cet exigeant labeur, notre prophète de papier en connaît le prix. Demain donc, lorsque my poet sera devenu aussi riche que my tailor -lequel ne m’a pas taillé un seul joli costume depuis des lustres- j’applaudirai des deux mains et je lui tendrai peut-être ma sébile.

 

Jean-Louis Jacquier-Roux

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 19:19

cairns-9.jpg Trésors de mes quatre ans :

Mousse de la forêt

Caillou du jardin

Galet de la plage

Epine de sapin

Fleur de lavande.

Et la terre toute entière

Dans ma poche trouée !

 

Petit rocher

Cent fois jeté

Cent fois cogné

Cent fois broyé

Sans fin lavé

Tu deviendras

Sable doré

 

                                               Liska

  

  

Nous continuons notre présentation des éditeurs spécialisés dans la poésie avec les éditions Corps Puce. Un coup de projecteur sur nombre d’auteurs de ce catalogue varié.

 

Que dire de plus sinon répéter inlassablement que donner à lire ou à entendre un poème par jour à nos élèves, c’est le minimum culturel que l’on peut attendre de l’école. Répéter inlassablement aussi que remplir la bcd de poésie est plus que nécessaire : vital. Vital pour découvrir qu’apprendre à lire ce n’est pas seulement faire du bruit avec sa bouche, mais s’ouvrir des univers de sensations, des mondes imaginaires, des pistes parallèles au réel…

 Patrick Joquel

 

 60 pages au format 13 x 21, 6 €                                  

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:36

Tilman-moi-les-mots.jpg

 

 Ils sont présentés plus bas dans le blog. Voici les couvertures.

 

 

 

54 pages au format 10 x 15, 6 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tilman-un-trimestre.jpg

 

 

 

 

Ecrit à deux voix, textes et dessins, 80 pages au format 14 x 21, 8 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eli-Elahu.jpg

 

 

 

 

 

Edition bilingue, traduit de l'hébreu par Isabelle Dotan et Racheli Uzan, 50 pages au format 14 x 21, 6 €

 

 

 

 

 

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Portrait du blogueur

dans un spectacle Gaston Couté

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Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.

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pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net

Également Chez Gros Textes - Catalogue

bouquinerie

 

 

Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.