qui remplace celui-ci c'est :
https://blog.grostextes.fr/
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Que mourait Edgar Allan Poe en 1849. A 20 ans, j’aimais bien lire ses histoires extraordinaires, à la bougie seul la nuit dans les forêts vosgiennes ou alpines. Mais ce soir j’ai cherché une phrase de conclusion :
« Conseils d’Edgar Allan Poe à un écrivain en herbe: Soyez audacieux, lisez beaucoup, écrivez beaucoup, publiez peu, tenez-vous à l’écart des petits esprits et n’ayez peur de rien. »
Car ce blog Yves Artufel Gros Textes créé en 2006 s’arrête là. Merci de l’avoir suivi ou d’y être passé.
Un nouveau blog tout neuf, moins fouillis et sans publicité normalement devrait voir le jour dans quelques semaines. En attendant je mettrai peut-être quelques bricoles sur facebook (si je comprends comment ça marche...)
Que naissait le chanteur Dominque A il y a 51 ans.
Je crois ferme à l’extrême proximité du chant et de la poésie. Etiemble aussi semble-t-il : « Lorsque je débarquai à Paris, je découvris que, tyrannisés par Rimbaud, le Grand Jeu (René Daumal...), le surréalisme, les garçons que j'admirais le plus méprisaient le chant, la chanson… Comme tout le monde je choisis donc Rimbaud. Il me faudra du temps pour revenir aux évidences et s'y rendre, pour découvrir que la poésie sort du chant, accompagne la mélodie et ne s'en sépare point sans périr. »
« La poésie s'en est allée / Je la soupçonne d'être passée / Par chez toi / De s'être allongée dans ton lit / Et d'avoir écouté la pluie / Sur le toit // Elle avait si peu à confier / Pas du genre à trop s'épancher / Quelques mots / Qu'elle a laissé sur ton bureau / Quelques ratures au stylo / Puis elle s'en est allée / Puis elle s'en est allée…
Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé / Qu'elle n'avait pas pu s'en aller / Sans passer / Par chez toi et sur ton bureau / J'ai vu les ratures au stylo / Quelques mots // Qui se sont glissés sous ma peau / Sur ton visage et sur tes mains / Ils ont pris / Le rythme d'un cœur en sursis / Et leur pouls était faible aussi / Mais il faudrait s'y raccrocher /Mais il faudrait s'y raccrocher »
Que naissait Stig Dagerman en 1923. On connaît bien sûr « Notre besoin de consolation de consolation est impossible à rassasier ». Il donna plus de 1300 billets poèmes quotidiens à un journal de Stockholm. Pas forcément du meilleur niveau poétique mais bon mes petites notes et citations quotidiennes ne le sont évidemment pas non plus.
« Sans abri //Les nuits de septembre sont dures. / La pluie affûte ses aiguilles. / Déverse donc sur nos guenilles, / ô ciel, toute cette froidure. // La vie s'expose aux intempéries. / La rue est noire pour le vagabond. / Les étoiles le guident, dit-on. / Sans aucun doute mais vers quel abri ? // La grande Ourse servira de guide / et protégera le vagabond. / Les étoiles étendent leur fanion / sur notre caserne bien vide. // Laisse, ô ciel, pleuvoir tes glaçons / - le monde a peut-être de l'espoir. / Un tas de bois prêt sans façon / au solitaire son ombre noire. »
(Billets Quotidiens)
Que Luis Sepulveda a 70 ans. Je vois dans ses romans des plaisirs de lecture tout simples et tout évidents même si… « Le chemin a deux bouts et aux deux quelqu’un m’attend. L’ennui c’est que ces deux bouts ne limitent pas un chemin rectiligne, mais tout en courbes, lacets, ornières et détours, qui ne conduisent nulle part. »
Que naissait Louis Aragon en 1897. Je pense être venu à la poésie par les chansons d’Aragon, interprétées par Ferrat, Ferré ou Monique Morelli. Il s’est fendu d’une définition de la poésie qui, comme toutes les définitions de la poésie, vaut ce qu’elle vaut, quelque part entre la perfection et rien du tout : « La poésie est le miroir brouillé de notre société. Et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine différemment l'embue. »
Et puis ce soir si je devais retenir une chanson ce serait « Maintenant que la jeunesse » interprétée par Marc Ogeret.
Que mourait Michel Corringe en 2001, le plus beat des chanteurs français, indifférent à sa carrière (pourtant bien débutée avec son album « les paumés » vendu à 300 000 exemplaires avec la route, tube pour toute une génération d’après 68), il est mort dans l’oubli et l’indifférence.
Que Pauline Julien mettait fin à ses jours en 1998. Ses chansons étaient souvent proches des poètes comme ici ce poème de Denise Boucher.
Que Charles Juliet fête ses 85 ans. C’est un auteur à la fois exigeant et modeste. Sa façon d’aborder la question de l’écriture est emplie d’une touchante humanité.
« Ma maison de mots, je la construis avec un grand souci de simplicité, de clarté, de rigueur. Pour bien recevoir mes mots, confie-toi au silence, rends-toi léger, transparent et laisse-toi bercer, porter, entraîner. Laisse les mots te pénétrer, rejoindre en toi ce qu’ils ont à te faire découvrir.
Et lorsque tu quitteras ma maison, je souhaiterais que tu sois plus clair, plus intense, que tu saches mieux voir, mieux aimer les autres et le monde, mieux apprécier les multiples beautés de la vie. » (Accueils)
https://www.youtube.com/watch?v=Loem0FL1fyQ
Que naissait Miguel de Cervantès en 1547. Il m’arrive parfois les moments d’ennui d’aller ouvrir son Don Quichotte et lire au hasard un ou deux chapitres. Je crois que chaque fois je me suis dit « putain que c’est bon ».
« Amour, quand je pense au mal terrible que tu me fais souffrir, je vais en courant à la mort, pensant terminer ainsi mon mal immense.
Mais quand j'arrive à ce passage, qui est un port dans la mer de mes tourments, je sens une telle joie que la vie se ranime, et je ne passe point.
Ainsi, vivre, me tue, et mourir me rend la vie. Oh dans quelle situation inouïe me jettent la vie et la mort. »
dans un spectacle Gaston Couté
Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.
Si des ouvrages présentés dans ce blog vous intéressent, vous pouvez les commander en envoyant un chèque correspondant à la somme indiquée (+ un forfait port de 1 €) à l'adresse des éditions
:
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes
pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net
Les pages ventes par correspondance sont en chantier.
Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.
Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.