de Colette Andriot
"Pendant que me revient l'odeur des foins"
dont voici le poème de quatrième de couverture
Vient de paraître (78 pages au format 10 x 15, 6 €)
Nous dépendons de deux ou trois mots
Ils tissent autour de nous une étoffe protectrice
Contre le froid de l’indifférence
Si peu de mots pour vivre
Notre mendicité ne fait que commencer
Les rêves se frottent à nous
comme des chats familiers
Comme eux ils s’enfuient
Sans que nous puissions les retenir
Pour ne pas rester nus
Nous avons besoin de mots