Que naissait Ravachol en 1859. Il fêtait juste ses 17 ans lorsque naissait Bonnot. 23 vendémiaire et jour des navets dans le calendrier révolutionnaire. A son procès, Ravachol interpellait les jurés en ces termes : « Eh bien, messieurs (jurés), il n’y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire. En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu’ils n’attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu’alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd’hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront. Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est facile à réaliser ! Il suffirait d’établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et où chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins.»
En 1974, André Laude publiait aux éditions Plasma « Le testament de Ravachol ».
« La révolte met le feu aux poudres / taillez enfants aux yeux d’air et d’eau les belles allumettes / dans la forêt des légitimes soifs / taillez les belles allumettes pour que flambe le théâtre d’ombres universel. »