Une heure avec la revue Traction Brabant n°71, Alice au pays des vermeils. http://traction-brabant.blogspot.fr/
Un édito au sourire grinçant par le maître des lieux, Patrice Maltaverne, qui cause amitié entre poètes sur le mode du « tu parles » pour dresser un portrait à charge de l’animal, avant que Cathy Garcia n’enfonce le clou bien profond « on peut tout faire avec un poète, et surtout rien… », on est d’ailleurs souvent à la marge de la poésie comme j’aime l’être dans ces pages et comme pouvait l’être feu la revue « microbe » de l’ami Dejaeger, ces marges où j’ai plaisir à me prélasser, picorer de ci de là, quelques bêtises savoureuses « Mange ta soupe, mon fils, pour devenir un assassin, comme ton papa », une évocations de Buster Keaton, le poète du gag, ou quelques ruptures fulgurantes « Renonce, ce n’est pas réparable, je suis loin maintenant, hors d’atteinte, oublie-moi, c’est trop déchiré, récupère tes portes battantes, tes mots poisseux, ton permis de détruire et rends-moi : le bandeau pour garder les yeux secs et frais, la poudre pour raviver l’estime de soi, la puissance de la confiance, les plantes à feuilles, le faux cactus, la nappe qui oblige à manger en silence, les couverts que j’ai tordus par la pensée, la lucarne et le ciel dans le grenier, le reste, tu peux prendre. » (Florentine Rey), passer du temps et écrire de longues phrases que je sais pas si elle est très correcte celle là.