Que mourait Stéphane Mallarmé en 1898. « Ma chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livre… »
La mise en musique et en voix de ce poème par Bertin est à mes yeux une plus belle réussite du genre.
Que mourait Stéphane Mallarmé en 1898. « Ma chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livre… »
La mise en musique et en voix de ce poème par Bertin est à mes yeux une plus belle réussite du genre.
Que naissait Alfred Jarry en 1873, génial inventeur du père Ubu et du docteur Faustroll, pataphysicien, la pataphysique étant cette « Science des solutions imaginaires, qui accorde symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité » qui ouvre d’infinies perspectives sur tous les plans sachant que : « La simplicité n'a pas besoin d’être simple, mais du complexe resserré et synthétisé. »
Que naissait Tristan Bernard en 1866. Ses aphorismes et mots d’esprit ont marqué la belle époque et ma foi ils ne sont pas surannés.
« Je suis un contemplateur fervent de l’effort d’autrui »
« La mort, c'est la fin d'un monologue. »
Que mourait Paul-Jean Toulet en 1920. J’aime assez cette poésie qui oscille entre sourire délicat et mélancolie légère : « Puisque les jours ne t'ont laissé / Qu'un peu de cendre dans la bouche, / Avant qu'on ne tende la couche, / Où ton cœur dorme, enfin glacé, / Retourne, comme au temps passé, / Cueillir, près de la dune instable, / Le lys qu'y courbe un souffle amer / - Et grave ces mots sur le sable: / Le rêve de l'homme est semblable / Aux illusions de la mer. »
Que mourait Marcel Thiry en 1977. http://grostextes.over-blog.com/2019/03/c-est-un-13-mars.html
« Les lémures couraient le long du train nocturne, / Cette nuit-là d'éclipse totale de lune / Où nous étions deux cents voyageurs tous tout seuls / Entre deux villes capitales ; mais si seuls / Que nous ne savions plus si nos deux villes pôles / Étaient / Fortune et / Infortune, / Si nous avions quitté / Infortune ou / Fortune / Et d'elles deux laquelle serait l'autre / Qui nous attendrait dans sa gare d'aube. / Fortune / Infortune,… »
Que mourait Georges Simenon il y a 30 ans. Marcel Aymé a dit de lui qu’il était Balzac sans les longueurs. Ses débuts de romans sont souvent des merveilles d’efficacité pour ne pas lâcher le bouquin : « Il arrive qu'un homme, chez lui, aille et vienne, fasse les gestes familiers, les gestes de tous les jours, les traits détendus pour lui seul, et que, levant soudain les yeux, il s'aperçoive que les rideaux n'ont pas été tirés et que des gens l'observent du dehors. Il en fut un peu ainsi pour Spencer Ashby. Pas tout à fait, car, en réalité, ce soir-là, personne ne lui prêta attention. Il eut sa solitude comme il l'aimait, bien épaisse, sans un bruit extérieur, avec même la neige qui s'était mise à tomber à gros flocons et qui matérialisait en quelque sorte le silence. » (La Mort de Belle – livre de poche)
Que mourait E. E. Cummings en 1962, poète déroutant, imprévisible, surprenant… oui comme devrait être toute poésie non ?
« La poésie. Moi non plus, je ne l'aime pas : il est des choses plus importantes que cette bagatelle. Mais quand on la lit avec un mépris total, on y découvre, après tout, quelques vérités. »
Qu’Henri Tachan a 80 ans. Frédéric Dard a écrit sur lui : « Crier est un remède contre les larmes. Chanter aussi, je pense. Lorsque Tachan déboule en scène, petit et noir, étincelant comme une cassure d`anthracite, le front buté, le regard pointu, la lèvre en gouttière ; déjà en sueur, déjà écumant, j`ai chaque fois l`impression de voir surgir un tourbillon, fou furieux avant même sa sortie du toril »
https://www.youtube.com/watch?v=Bq6D7pOg3TY&feature=player_embedded
Que naissait Blaise Cendrars en 1887. L'évocation de la petite Jehanne de France aux derniers vers de sa prose du transsibérien m’aura tiré bien des larmes et pourtant : « Le seul fait d'exister est un véritable bonheur » disait-il aussi. Alors…
dans un spectacle Gaston Couté
Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.
Si des ouvrages présentés dans ce blog vous intéressent, vous pouvez les commander en envoyant un chèque correspondant à la somme indiquée (+ un forfait port de 1 €) à l'adresse des éditions
:
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes
pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net
Les pages ventes par correspondance sont en chantier.
Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.
Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.