Que mourait Sergueï Essenine en 1925. A la fin de sa vie il n’était pas toujours joyeux. Imbibé d’alcool, il se pendait ce jour-là dans la chambre 5 de l’hôtel d’Angleterre à Leningrad. Et pourtant : « Le soleil s'enchante de son reflet dans les gouttes de rosée. Une joie indicible emplit l'âme. C'est quand même pas mal, la vie ! »
Et en écho, Frank Vialle (4). « tous ces suicides / durant la période Noël / jour de l’an / sont une bonne réponse / à la porosité de nos esprits » et pourtant : « Je descends pêcher / prendre un beau poisson / je n’ai rien à manger / en bas de chez moi / je sens les poissons / à portée de mon Rappala / le poisson je le remonterai / je ferai un feu de bois / j’aurai de quoi manger »