Il y a 21 ans que mourait Claude Roy. J’aime l’ample balancement de ses vers contre lesquels on se sent bien comme chez Cadou et quelques autres de cette trempe qui ne font guère de bruit mais consolent efficacement. « Je t’attendrai en haut de la plus haute tour / où pleurent nuit et jour les absents dans le vent / Quand les oiseaux fuiront je saurai que le jour / est là marqué des pas de celle que j’attends »
En écho ce jour et en feuilletant le n° 4 de la revue Fomalhaut (Patrick Dubost animait cette revue au début des années 80 et avait confié le sommaire de ce numéro à un autre Dubost, Louis du temps où les Dé Bleus étaient agrafés au milieu), je tombe sur un autre dans les mots duquel je me sens bien tout simplement, François de Cornière, « Un jour ou l’autre / plier une feuille ouvrir une porte / l’instant venu de dire // voilà »