19 juin 2019
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Que se tuait Coluche en 1986.
« L'intelligence, c'est pas sorcier, il suffit de penser à une connerie et de dire l'inverse. »
Quant à moi j’ai écrit : « C'est vraiment chouette, une vie pleine de surprises et de découvertes. Ce matin c'est une hémorroïde. »
18 juin 2019
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Qu’Eric Chevillard fête son anniversaire. On trouve ça sur son blog : « 55 ans aujourd’hui… Diable dieu, comme le temps file, me voici déjà presque au mitan de mon existence ! »
Et il y a une semaine : « La vie la plus banale est pourtant aussi ce haletant petit polar : de quoi va-t-il mourir ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?! »
17 juin 2019
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En 1960 que mourait Pierre Reverdy pour qui la poésie était "la forme la plus ardente et la plus imprécise de la vie."
« Je suis dur / Je suis tendre / Et j’ai perdu mon temps / À rêver sans dormir / Partout où j’ai passé / J’ai trouvé mon absence / Je ne suis nulle part / Excepté le néant / Mais je porte accroché au plus haut des entrailles / À la place où la foudre a frappé trop souvent / Un cœur où chaque mot a laissé son entaille / Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement »
16 juin 2019
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Que naissait Stan Laurel en 1890. Il écrivait les scénarios des films du duo Laurel et Hardy. Après la mort de Hardy en 1957 et alors que leur carrière étaient finies depuis longtemps, il continua à écrire jusqu’à sa mort des gags pour des films qui ne seraient jamais joués.
« Si quelqu'un fait la tête à mon enterrement, je ne lui parlerai plus jamais. »
15 juin 2019
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Que naissait Pierre Béarn en 1902. Il fut l’inventeur de la formule « Métro Boulot Dodo » sans en toucher le moindre droit d’auteur. Ce qui lui donna peut-être des velléités de fuite : «... J'ai détruit plusieurs fois le monde entre mes doigts ; vous avez surpeuplé mon île déserte. / Je veux reprendre mon bateau de papier pour retrouver au large l'étoile de l'aventure ; je veux reprendre mon vol brisé vers l'inconnu, que la mer s'étale devant moi toute nue et que la terre au loin ne soit que des nuages. / Votre planète est trop petite pour mes pygmées. / Grise ou verte, bleue ou noire, que m'importe ? Pourvu qu'elle soit comme une lame de couteau posée sur l'horizon pour trancher de ma vie tous vos châteaux de cartes ! »
15 juin 2019
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Que naissait René Char en 1907. Albert Camus le tenait pour le plus grand poète vivant de son époque. "Sa parole en fragment apparaît dans sa brisure, avec ses arêtes tranchantes, comme un bloc auquel rien ne semble pouvoir s'agréger. Morceau de météore, détaché d'un ciel inconnu…" (Maurice Blanchot)
« Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir. »
15 juin 2019
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Que naissait René Char en 1907. Albert Camus le tenait pour le plus grand poète vivant de son époque. "Sa parole en fragment apparaît dans sa brisure, avec ses arêtes tranchantes, comme un bloc auquel rien ne semble pouvoir s'agréger. Morceau de météore, détaché d'un ciel inconnu…" (Maurice Blanchot)
« Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir. »
15 juin 2019
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Que naissait William Butler Yeats en 1865, un poète attachant qui livre ses émotions, peines et joies, moments intimes et réflexions du quotidien en des vers à la fois sensuels et épurés à la façon des symbolistes qui le rendent proche par delà le temps : « Les choses dites ou faites il y a longtemps, / Celles que je n'ai pas dites ou faites / Mais que j'ai cru pouvoir dire ou faire / Pèsent sur moi et pas un jour / Que ne revienne quelque souvenir / Où s'épouvante ma conscience ou ma vanité »
12 juin 2019
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Que naissait André Suarès en 1868. Il donna une bonne raison d’aimer la poésie : « La poésie est une éternelle jeunesse qui ranime le goût de vivre jusque dans le désespoir. »
Par ailleurs je me souviens qu’en 2006 lorsque j’ai créé l’épicerie littéraire de Châteauroux-les-Alpes, j’avais affiché à l’entrée de la boutique cette citation d’André Suarès : « Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l'homme libre. Si l'homme tourne décidément à l'automate, s'il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d'un écran, ce termite finira par ne plus lire.
Toutes sortes de machines y suppléeront : il se laissera manier l'esprit par un système de visions parlantes. La couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l'effort et l'attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l'imagination particulières ; tout y sera, moins l'esprit. »
11 juin 2019
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On s’en souvient certains matins de cet auteur artiste, Pierre Bettencourt qui la plupart du temps s’auto publiait avec sa presse à bras. Il publia aussi quelques amis tels que Ponge, Michaux, Dubuffet ou Béalu. Il avait des achevés d’imprimer très originaux tels : « Cet ouvrage a été tiré à 110 exemplaires (dont 25 parfumés) numérotés (…) Les personnes qui auront les numéros 26, 48, 69 et 109 mourront dans l'année. »
Et je me sens proche de sa manière de considérer et de lier l’écriture et l’édition : « Ce que nous écrivons nous appartient si peu: l’inspiration vous vient (pour le meilleur et pour le pire) et puis la ferveur retombe. Comment d’ailleurs, sans ridicule, signer ce que l’on fait dans un monde comme celui-ci où la frontière reste bien mince entre la star, le chef d’État et l’assassin? D’où la nécessité de fabriquer des anti-livres, de multiplier les facéties, comme ces cigarettes pieuses, sur lesquelles j’imprimais le Notre Père. La belle chose que l’imprimé quand on y croyait encore, et qu’il imposait sa vérité avec une certitude absolue ! »