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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:44

Klepal.jpg 

Ces textes sans queue ni tête prolongent en vain leurs aînés parus (disparus) dans les années soixante du siècle d’avant chez Marjan, aimable poète éditeur à Niort, et dans diverses revues strictement confidentielles, soigneusement égarées.

Ils suscitent également un léger écho à la correspondance entretenue alors avec Jules Mougin, délicieux facteur poète semeur d’étoiles. Comme quoi l’âge n’arrange pas grand-chose.

Tout espoir est superflu en ce monde.

Bossuet le savait déjà.

 

60 pages au format 14 x 21, 8 €

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:35

 

  Lou Raoul

Loulou de Poméranie                                                                                                                        

souriant au chien blanc et ébouriffé tu dis, Else, Loulou de Poméranie au chien blanc brillant dans le soleil de la cour petite Loulou de Poméranie a nom Frisette bien que tous ses poils soient parfaitement raides et donc brillants dans le soleil Loulou de Poméranie somnole sur le seuil de la maison, devant la porte d'entrée, mais dort dans le foin d'une crèche et  fait pas ses crottes au milieu de la cour et mange tous les restes de viande, patates sautées, spaghettis beurrés et vieux bouts secs de camembert, ça ou rien, et l'est pas maigre Loulou de Poméranie mais ta mère oui elle maigrit et les compléments alimentaires, liquides ou crèmes, plusieurs parfums (comme chocolat, vanille, abricot, fruits des bois, neutre) ben non, pouah pouah ça dégoûte oui, elle maigrit ta mère pendant toute une année et ses jambes trop fines faibles ne peuvent plus beaucoup marcher et elle sourit aussi chemisier vichy, sourit même dans le fauteuil roulant qui tourne tourne autour de l'hôpital et elle dedans et dans son dos tu tiens, Else, les poignées plastifiées et elle dit comme ça on m'a pesée ce matin, je ne pèse plus que 34 kilos 5 ah tu dis ah ni elle ni toi comptez les jours comptez pas et dans un mois elle est morte ta mère Loulou de Poméranie dans la cour petite jappe pour dire l'heure des visiteurs dans le soleil des poils brillants, des crocs très blancs

 

50 pages au format 14 x 14 orné de 7 pages recto de Louiserosezoé, 9 €

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:29

bergese-complice.jpg

 

 

Comme le bourgeon,

le poème

éclot dans le silence

d’une montée de sève

 

 

50 pages au format 14 x 14, orné de 6 pages couleur recto de Titi Bergèse, 9 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:21

Duprat.jpg

76 pages au format A6 orné de 4 pleine pages recto de Ma Desheng, 6 €

 

J’ai attendu demain

Il était en retard

Du jour d’aujourd’hui

 

 

J’ai  rempoté un souvenir

Quelques larmes suffirent

A lui rendre une verdeur certaine

            

  

J’ai du retour chez moi dans les yeux

Comment en faire à nouveau un regard

Plein des distances d’un point de vue

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:17

Roquet.jpg

92 pages au format A6, 6 €

 

 

Il y a longtemps. Un jardin à l'écart de la ville. Les fleurs multicolores. Les abeilles. Les rires des enfants, la joie toute simple des parents. Leur colère quand il fallait. Il y a longtemps, une maison entourée de haies mal taillées. D'une clôture en plastique blanc. Une petite route légèrement montante. La poussière, les courses en vélo, le chemin de l'école. Il y a longtemps que je n'y avais plus pensé.

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:13

cairns-8.jpg

64 pages au format A5, 6 €

 

je froisse les herbes derrière moi les arbres on dirait qu'ils chuchotent les sapins une langue les mélèzes une autre concerto pour le pas se pose tellement haché que l'on se mettrait à compter à battre la musique avec les mains qui dit que la poésie n'est pas dans le vent qui ose dans la forêt entre les branches tressées le dos courbé marcher sans chercher à redresser la tête à puiser la lumière que les nombreuses cimes épuisent sine sole sileo pas de soleil je me tais

 

sophie braganti

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:03

Danielle-Georges.jpg

40 pages imprimées au format A6, + 12 pleine pages recto couleur de Marie-Thérèse Mékahli, 7 €

 

Les roses roses se penchent un peu

Pour découvrir sur la terre

les pétales d'une vie passée

Elles voient la mort en rose.

 

 

Tout va bien sur terre

Sauf ce qui ne va pas

Et la liste est plus longue.

 

Est-ce qu’on sonne à la porte des voyelles ?

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 21:57

 Oh une chanson d'amour, ça alors. J'aime beaucoup l'interprétation de Jehan de ce joli poème de Bernard Dimey. Et puis ça fait café du peuple. Tiens dans ce café Gros Textes y joue "l'espace d'un soupir" le 4 février. 20 ans de Gros Textes résumés en 45 minutes et en poèmes et musiques.

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 21:50

cafe-du-peuple.jpg

34 pages au format A5, prix libre à partir de 3 €

 

En 2010 un lieu d'art et d'éducation populaire ouvre en milieu rural : le Fourmidiable inaugure son « Café du Peuple » !

 


A rebrousse poil de l'air du temps, à vous « mettre des fourmis dans la queue du Diable »[1], l'association qui agit dans les pays du Buëch depuis 2004 ouvre un lieu chargé de mémoire et porteur d'à venir. Fondé en 1873 autour du mouvement ouvrier et laïque de la cité cheminote, le Café du Peuple renait ce Jeudi 24 juin 2010 pour devenir un espace culturel (petite salle de spectacles et concerts, lieu d'expositions et de rencontres, de jeux et de pratiques artistiques) porté par une association de spectateurs, d'artistes et une équipe de salariés.

À l'heure des grands équipements culturels, de la centralisation urbaine, de la privatisation de l'économie de la culture, à l'heure de la standardisation des goûts et de la déshumanisation des relations sociales, le Fourmidiable trace une orientation joyeuse et militante. Il invente en milieu rural (Veynes, 3500 habitants) un projet à taille humaine, où le public et les artistes peuvent participer au quotidien à la construction des actions. Il accueille des artistes, chanteurs ou comédiens, conteurs ou plasticiens, qui chacun(e)s à leur manière cherchent une parole poétique d'aujourd'hui, une relation au public cohérente et radicalement singulière. Il parie sur une économie de la culture juste, où l'artiste n'est pas la dernière roue du carrosse, où il construit lui-même les outils pour son développement. Il travaille à une mutuelle de spectateurs pour faire de l'engagement culturel un moteur de gratuité et de coopération sociale. Il construit sur le terrain, avec ses nombreux partenaires, une pratique artistique partagée par tous, où l'art est un outil d'émancipation.


Le Fourmidiable a la mémoire longue, il rêve de marier le meilleur de la décentralisation culturelle et du mouvement d'éducation populaire.

Quel joli nom : Café du Peuple !

 


Laurent Eyraud

 



[1]              Cf les Diablogues de Roland Dubillard a qui nous empruntons le joli « fourmidiable »

 

  

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 22:25

krembel---Mougin.jpg

 

 

Jules Mougin est mort le 6 novembre 2010.

 

 

 

« Certains noms d’écrivains font d’avance par réflexe conditionné secréter l’admiration : une fois produite, il faut bien qu’elle s’emploie. »

Jean Rostan

 « pensées d’un biologiste »

 

«… ce facteur en retraite est en fait un des talents littéraires les plus bouillonnants de notre époque… »

Louis Calaferte

Magazine littéraire, septembre 1985

 

 

La vieille Remington de Cendrars

Un stylo-plume Schaeffer

la plume Sergent - Major

la poésie, la poésie, la poésie

le visage d’un copain mort hier

il y a juste trente ans

la gueule de Léo, les murmures de Cadou,

les colères de Jules

le temps qui passe, qui passe

et les amours de même

nos espoirs qui rentrent dans le moule

forcément lentement férocement

La rêvolution toujours manquée

les langues étrangement bafouées.

Les rencontres

les feux les cassures les pertes

les reniements.

Les voyages

et même ceux immobile

en remontant le temps

 

 

 

Une visite en novembre

 

Vieil homme assis

à Rognes

son esprit seul

s’élève encore

à quelqu’altitude insoupçonnée

son sourire sculpté

son couvre-chef,

il est le miroir du vieux Renoir.

Et toujours

cette flamme dans l’œil.

 

C’est peu de chose

et    peu grave

si le corps ne suit pas,

il est sans âge

il est le poème incarné.

 

 

56 pages au format 10 x 15 + 4 pages couleur hors texte de Jules Mougin, 6 €

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Portrait du blogueur

dans un spectacle Gaston Couté

couté

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pourquoi bloguer

Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.

pour commander des livres

Si des ouvrages présentés dans ce blog vous intéressent, vous pouvez les commander en envoyant un chèque correspondant à la somme indiquée (+ un forfait port de 1 €) à l'adresse des éditions :
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes

pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net

Également Chez Gros Textes - Catalogue

bouquinerie

 

 

Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.