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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 16:16

Pellerin.jpg

D’aubaines et de miettes

Carnet d’un voyage au Japon de Frédéric Pellerin

Images de Matt Mahlen

Préface de Jean-Louis Bergèse

80 pages au format 15 x 21 cm à l’italienne (+ 6 pleines pages couleur de Matt Mahlen)

ISBN : 978-2-35082-183-2

10 €

 

J’ai connu Frédéric Pellerin par le groupe Memento Mori invité lors d’une « ivresse des livres » (la manifestation littéraire de Gros Textes). Il accompagnait le chanteur Jean-Louis Bergèse. Lors de cette manifestation, Matt Mahlen exposait dans le village. Les liens se sont tissés et voici un petit livre dont je suis très satisfait tant par le fond, l’extrême délicatesse évocatrice de sortes de haïkus, que par la présentation.

 

La préface :

 

«Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.» Lao Tseu. Et c’est ainsi du premier jusqu’au dernier que ce carnet de route et de vol nous prend par le pied pour nous plonger à travers, au-dessus, à l'intérieur des paysages et des villes, des cartes et des mouvements, avec les mesures et démesures, la terre de ciel, le vide plein au-dessous, l'appréhension du déplacement physique et géographique, le voyage au long cours, la gestuelle et le code ignorés.

C’est l'écriture d’un oeil, celui qui « malgré la fatigue » s'ouvre continuellement sur l'autour, celui qui balaie comme l'optique de la caméra et qui absorbe ce qu'il voit. Celui qui déniche le détail, l'inscription ici d'un objet, la présence là de quelqu'un, et qui révèle ainsi ce négatif factuel de la perception première, de l'émotion qui l’accompagne et du sentiment d’étrangeté.

Et puis dans cette sensation de la distance parcourue et du pays à l'autre bout, mystérieux et inconnu, ces deux avions aussi, celui de l'aller et celui du retour, qui marquent le territoire du voyage et place au milieu, l'ailleurs loin d'ici, très loin…

Les mots et les images, les noms des villes, de pays, l’espace nommé,  le lexique permanent d'une autre langue dans la sonorité, c’est alors le déroulé d’une écriture dans son rythme. Brève, explicite et  frémissante toujours à la saisissante lumière d’un "flashaïku".

 

Jean-Louis Bergère

 

un extrait :

 

La vendeuses du grand magasin

Tournée vers l’allée centrale

S’incline au passage du client

 

 

Au pied d’un immeuble de vingt étages

 Vieille bicoque de plain-pied

Tout en bois

 

 

Chaque bâtiment

A distance de l’autre

Que la terre puisse trembler

A sa guise

  

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 17:04

Un article de Jean-Paul Leroux   

Quel système théorique peut nous aider dans la perspective d’une assemblée constituante ?

 La 5ème République est, à l’heure actuelle, contrôlée par une oligarchie politique au service de la finance internationale. Le mot d’ordre appelant à une nouvelle constituante est porteur d’espoir pour les citoyens qui ne veulent plus être soumis aux aléas du marché et aux politiques de rigueur visant au démantèlement de la protection sociale et des services publics. Si nous voulons un véritable renouveau constitutionnel, il faut nous interroger sur les différentes conceptions de la démocratie et travailler à promouvoir celle qui sera en accord avec l’ensemble de nos pratiques et positions politiques. 

(...) 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 20:21

Sur le blog, une version light et territorialisée de feu Gros Textes Arts et Résistance.

Il existe une version papier. Le numéro 1 paraîtra en avril.

Voici en attendant mieux

 

    link

 

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:36

Granouillet.jpg

 

Devant, les cris des enfants et le bruit mat des ballons qui retombent sur l'eau. Au fond, les petits bateaux à moteur et leur capitaine, debout, bien droit à la barre et après l'écume blanche comme une plaie qui se referme. Tout baigne dans le bleu. On est bien. Les jours se succèdent sans enjeu. Dormir ou faire les courses? Acheter un ballon ou une épuisette? Les vacances, on fait rien, on est bien. On s'est rêvé loup solitaire, craignant par-dessus tout la compagnie du blaireau, et puis l'azur nous a eu: jet de l'éponge pour la serviette de plage. J'y suis et content d'y être.

Je ne voudrais pas me voir avec mes yeux jeunes. Je ne voudrais pas qu'ils me regardent trempoter, gras du bide, de l'eau fraîche jusqu'à mi-cuisse hésitant depuis vingt minutes à me mouiller les couilles. Peut-être que tous les thons frits alignés à coté de moi partagent à l’instant ma pensée? Ce jour-là comme tous les jours, toute une génération de quarantenaires plantés comme de gros joncs. Seul le regard bouge, toujours aux aguets, toujours prêts à sauver sa progéniture de la noyade. Semblables aux statues de Pâques il ne faudrait pas nous croire minéral: Ça bout à l'intérieur! La volonté veut se faire action ! Tous nous cherchons l'ultime courage, minuscule courage, nous le savons et c'est bien parce que nous savons qu'il est minuscule que nous ne nous permettrons pas cette ultime défaite d'un demi-tour sur la serviette, le courage de se mouiller les couilles !

 

(Nouvelles) 74  pages au format 14 x 21, orné de 5 pages collages d’Annick Picchio, 8 €

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:34

Jimenez-Fred.jpg

Lorsque Guy Chambelland édite L’Oiseau et le ciel aux éditions du Pont de l’épée en 1977, Frédéric Jimenez a onze ans. « Je ne sais pas si, comme on l’annonce chaque fois qu’un enfant écrit, il y a du génie ici », écrit-il alors. « J’ai édité ces poèmes parce qu’ils m’ont touché par une façon que, forcément, l’adulte a perdue, de dire les choses tout simplement. Comme il était temps de recenser la poésie féminine, ou nègre, ou…, il est bon d’écouter l’enfance… quand l’enfant est poète. Je trouve en tous cas dans L’Oiseau et le ciel une très subtile maladresse qui va plus sûrement à l’être que telle laborieuse démarche à la mode. »

J’ai reçu comme un cadeau précieux un des rares exemplaires du tirage de tête du livre que m’offrit son père, le poète Alfonso Jimenez, lors d’une visite amicale à Genève à la fin de l’été 2009. À chaque fois qu’il m’est arrivé de le faire lire, j’ai retrouvé la même réaction d’émerveillement et d’étonnement : cette façon d’aller droit au but sur les sujets les plus graves surprend chez un enfant. On me demande de répéter son âge. Un grand souffle de liberté agite ces pages. Le jeune Frédéric recourt d’instinct aux quatre éléments pour exprimer ses inquiétudes et ses désirs : la terre (…« aujourd’hui entre les mains de la pollution/la terre tombe, se fait shooter »), l’eau (… « cette belle eau colorée par le désastre »), le feu (…« s’il s’éteint tout seul, c’est comme un vieux qui finit sa vie »), et l’air naturellement : « Je me demande si sauter de dix mille mètres et rester dans l’air cinq minutes ça ne vaut pas la vie »...

(extrait de la préface de Philippe Lemaire)

 

44 pages au format 14 x 10 et 10 collages non paginés de Philippe Lemaire, 6 €

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:27

 Canut-Goux.jpg

32 feuillets imprimés recto sur vergé 100 g au format 15 x 21 à l’italienne, comprenant chacun un poème de Jacques Canut et un dessin de Claudine Goux dont 6 pages couleur,  tirage limité à 100 exemplaires numérotés de 1 à 100 et 10 exemplaires réservés aux auteurs, 12 € (+ 2 € de port) (le port est compris si vous commandez plusieurs exemplaires)

 

 

 

 

 

 

L’amour à cheveux blancs

sous le regard émacié

de Thanatos.

Qui, cette belle partenaire

sur la photo ?

Pourtant, il a toute sa mémoire.

Mais là ?

Une faille, un abîme plus profonds

que l’oubli : l’Indifférence !

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:18

Azarel.jpg

Le bord des rivières est une frontière entre deux mondes. Dans les rivières de plaine, au lit d’ordinaire assagi, l’eau coule et roucoule des heures tranquilles, rythmées par les saisons. Parfois, surtout après les pluies, une odeur mélangée de vase, mucus, petite mort, prima donna liquéfiée, pauchouse chevaleresque, déjante le promeneur solitaire. Les remugles de l’âme remontent du fond comme un crachat ascensionnel. On déambule en se frayant un chemin, nostalgique et fredonnant « la bohème, la bohème, c’est là qu’on s’est connus, moi qui criait famine, et toi qui posait nue ». Abandon à la force des dessous. Nudité des dessus. Tendre cacophonie intime… Quand les broussailles n’ont pas trop poussé, le passant  suit le cours de l’eau depuis la berge. Une berge, pas dix ni quarante, sur laquelle poussent des boutons d’or au printemps, s’endurcit l’herbe chiffonnée de l’été, s’étalent les pétales d’argent de la monnaie du pape à l’automne, où les feuilles mortes montrent leur bronzage au cœur de janvier.

 

80 pages au format 15 x 21 à l’italienne, + 12 pages photos couleur de Gaspard. R,  10 €

   

  Comme je retourne sur mes pas, je sens le son des flonflons me tirer par la manche. Je traverse la place du cloître. Théâtre secret d’ombres enlacées, de lumières au sol, de rosiers au teint hâlé par les journées trop chaudes. Opulence de pierres augustes qui ferment les yeux, respirant le suc de la nuit. J’atteins la grand’ place de la mairie. Noire de monde. Ambiance de fête. Gentille, gaie. Il doit bien y avoir plus de mille personnes sur les bancs en bois. Fin de repas aveyronnais : tripous, aligot, vin de Marcillac issu du rustique cépage mansois, ou bière bien fraîche. Orchestre campagnard plan- plan. Musiciens en pantalon noir, chemise carmin. Les gens dansent. Une espèce de bourrée. Beaucoup font ce qu’ils peuvent avec application, c’est parfois n’importe comment. La vie messieurs dames, la vie, avec ses joues rouges, ses essoufflements bienheureux, ses bulles de rires, son joyeux bazar où, fidèle à Jacques Brel, on oublie tout

    et on se sent « pour une heure, une heure seulement, beau, beau et con à la fois ».  

Gaieté de l’eau vive

Accent acidulé d’un hautbois

Trouant la forêt

(Troll près de Saint Paul / Haute Savoie)

 Envie de danser ? Heu… Sûr que j’aurai besoin d’une cavalière qui ait le courage de me prendre par la taille pour me donner la confiance de tourner. Je danse comme une savate. Rapport au corps. J’adore la danse. Rapport à l’esprit. Je suis bien dans cet autre spectacle de la vie. Je pourrai rester des heures à regarder, sourire béatement aux gens, câliner des yeux les filles jusqu’à échauffer leurs chevaliers servants, à picoler. Plaisir physique et mental c’est sûr, intense, pas même secondaire au fond. Sommeil ? Sommeil, mais je suis encore debout. Heureux de l’être. Un peu étourdi. La dague des mots pend  à mon côté secret. Une chanson de Léonard Cohen ronronne dans ma tête. Là bas, sur le pont, juste avant de partir… La voix, comment dire, comment la nommer…..la voix intérieure avait voulu en finir : « alors, finalement, qu’est que tu vas faire ? »

-                                  Je vais faire de mon mieux, c’est tout.

 

  Sous le pont de Saint Geniez coule le Lot. Enfin, ça fait sourire Apollinaire.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:13

Bouchery-pointe-sarene.jpg

Cette réalisation de Dan Bouchery nous donne à voir l’EXCLUSION, la misère, l’universelle errance, démesurée, envahissante, démultipliée par la crise actuelle. Interminable pèlerinage humain. Autour de nous. En nous.

Point de départ : c’est d’abord en demandant au passant anonyme l’une de ses chaussures, dans un parc de Paris, en 2005, que le projet a démarré. En 2008, ce projet a évolué et c’est avec des chaussures trouvées et rassemblées par cinq (comme une petite famille ?) que Dan décore son premier site. Elle installe cette collecte en guise de fleurs au pied d’un calvaire, puis photographie. Les installations restent sur place. Douze calvaires à ce jour, de Basse-Normandie et de Vendée, ont accueilli ses installations. Chaussures trouées, symbole des exclus. Chaussures-prières, offrande des presque va-nu-pieds. Prières de demande. Prières de pardon. Cris d’angoisse et de supplication. Cris de révolte et de questionnement. Parfois cris de confiance aussi.

À partir d’une sensibilité frémissante ouverte aux autres et sur le monde, à partir d’une grande souffrance personnelle, Dan Bouchery nous conduit à mieux prendre conscience que nous sommes tous, de manière ou d’autre, à tel ou tel moment de notre vie, les exclus de quelque chose ou de quelqu’un.

Ce qui nous frappe d’emblée, dans ces installations, ces photos, c’est la très grande empathie de l’artiste. Empathie : faculté de se projeter sur un mode cosmique  où non seulement l’humain mais l’animal notre frère  et même l’humble végétal subit l’inégalité, l’exclusion. Telle, l’herbe folle, l’herbe sans nom, exclue de l’aristocratique herbier.

            Au pied de la croix, des souliers... Souliers de toutes sortes : grosses chaussures de marche. Très usagées. Tongs. Très usagées. Charentaises. Très usagées. Ballerines. Très usagées. Sabots. Très usagés... Souliers de pauvres. Pieds meurtris. Pieds souillés. De poussière, de boue, de fatigue et de larmes. Pieds usés de nos angoisses et de nos doutes. Souliers-visages de la misère. Souliers percés : trous, déchirures de l’exclusion. Douleurs de toute vie. Celle de Dan. La nôtre aussi. Dan nous invite à ressentir avec elle. À com-patir au sens profond du verbe – et de toute passion – « souffrir avec ».

Douze poèmes accompagnent Christ aux pieds nus. Douze poèmescomme les douze apôtres : dans un monde de plus en plus divisé, compartimenté, réglé, trié... court à travers ces textes le fil d’or de la révolte contre une société impitoyable plaçant – tel Charlemagne ! – les bons à sa droite, les mauvais à sa gauche, se réservant ce qui lui est utile, mettant au rebut, vouant à l’exclusion, à l’oubli, à la mort tout ce qui ose déplaire : handicapés, S.D.F., eau « usée »... « Les pauvres, les impuissants, les indigents, les inutiles ».

Démarche d’indignation, ardente et lumineuse dont la simplicité, la naïveté voulue fait toute la force. Oui, Dan Bouchery nous donne ici un témoignage puissant. Merci à elle.          

                

                       Jacqueline Held

 

Commandes à

 

http://pointesarene.monsite-orange.fr/

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 20:11
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:17

 Là c'est le premier de la collection "l'espace d'un soupir" parce qu'à Gros Textes en 2012 on a des collections.

Braganti.jpg

 

 

 

l'épigramme :

 

Le pouvoir de Rien est extraordinaire: un Rien nous fait pleurer, un Rien nous fait rire, un Rien nous afflige, un Rien nous console, un Rien nous embarrasse, un Rien nous fait plaisir; il ne faut qu'un Rien pour remonter un pauvre homme, il ne faut qu'un Rien pour le renverser.

 

Eloge de rien (dédié à personne). Anonyme. 1730. Editions Allia. 2010.

 

 

 

    un extrait :

 

Avant on ne disait pas les humains font ceci ou cela mais on disait les Hommes l’homme de Néandertal rien à voir avec le néant avant on disait il y a tant d’hommes sur la planète tant d’hommes dans tel pays que les hommes sont des mammifères  hommes d’état  grand homme brave homme homme à femmes tiens les voilà et tout ce qu’ils peuvent dire l’homme parle de sa moitié ce que peuvent faire les hommes font l’amour les animaux copulent dans ces hommes il fallait prélever une certaine quantité d’hommes qui en fait étaient des femmes ça englobait les filles les femelles les meufs les nanas les bonnes femmes les mères les sardines les morues les reines les princesses les anges les salopes c’était un peu comme dans ce livre inventé par des hommes où on a prélevé une partie d’Adam pour faire Eve Adam n’a plus été entier on comprend qu’il ait encore à ce jour une dent contre elle puis quand est arrivée la psychanalyse on a distingué la femme par le pénis qu’elle n’avait plus entier alors la femme n’a plus été entière alors Adam court après le manque de sa côte et Eve le manque de son pénis pour finir c’est avec tout ça que la femme depuis le droit de vote en France en 1944 ne s’appelle plus un homme en plus elle pense elle pense je pense donc je compense tout de suite faut citer Sartre on n’est pas un homme tant qu’on n’a pas trouvé quelque chose pour quoi on accepterait de mourir moi j’ai trouvé quelque chose j’ai accepté de mourir pour  des hommes je dis « des » car à partir de deux on dit « des » ce qui logiquement fait de moi un homme mais comme la mort c’est un truc d’homme elle n’a pas voulu de moi qui suis une femme parmi les hommes qu’on appelle humains et qui donne la vie et qui donne la vie à tous ceux qui veulent pas mourir qu’une seule fois avec la langue aussi

 

trucs pratiques /

80 pages au format 10 x 15 cm, + 6 pages recto photo(graphies) (couleur) de l'auteur, 7 €.

 

et un autre extrait :

 

Mais non je ne suis pas nostalgique je n'ai pas envie de venir ici vous lire mon histoire accompagnée d'un âne et d'un chapeau de paille et de vous chanter O la miéu bella Nissa regina de li flou li tiéu viehi taulissa iéu canterai toujou canterai li mountagna lu tiéu tant ric decor li tiéu verdi campagna lou tiéu gran soulèu d’or pas plus que de m'allonger sur les galets de la plage des Voiliers et de me relever les pieds de mes 6 ans plein de cambouis il fallait emporter dans le sac le dissolvant à côté du pan bagnat dont l'huile d'olive faisait l'affaire le cas échéant non j'aime Nice comme on peut aimer cette ville tout en la détestant ici comme le paysage rien ne se dit en demi-mesure les promoteurs ont juste annexé mon jardin et mes terrains de jeu pour des nèfles sont allés chez Monsieur Pauvrichon et chez Monsieur Vénal et chez Madame Paysanasse z’ont mis l’argent sur la table pour eux ça faisait beaucoup d’un coup comme ils avaient en jamais vu sauf dans les films avec des cowboys des flics américains des napolitains la mallette pleine de dollars sur la table de la cuisine je ne dis pas que notre frontière s'est vendue pour vintimila mais avec ses trois monts pelés autour d'un décolleté de sucre et cette grande bassine bleue qui me soude à l'Afrique ce sera toujours mon triangle des bermudas à moi 

  

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Portrait du blogueur

dans un spectacle Gaston Couté

couté

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Je m'efforce d'insérer dans ce blog les annonces des publication des éditions associatives Gros Textes, des billets d'humeur et des chansons de ci de là. Ceci n'ayant rien d'exhaustif.

pour commander des livres

Si des ouvrages présentés dans ce blog vous intéressent, vous pouvez les commander en envoyant un chèque correspondant à la somme indiquée (+ un forfait port de 1 €) à l'adresse des éditions :
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes

pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net

Également Chez Gros Textes - Catalogue

bouquinerie

 

 

Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.