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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 16:13

Klepal-Sagault.jpg

80 pages sur papier ivoire 120 g. au format 15x21 cm,

couverture illustrée en quadrichromie

sur papier Old Mill ivoire 250 g. RIEN est le premier ouvrage de la nouvelle collection Outremo(n)ts,

12 € 

 

Jean Klépal

  

Il est seul, il écrit, il s’isole

Il est seul, il écrit, il se met à l’épreuve de soi.

Plaisir solitaire bientôt insuffisant ; avide de partage,

Avide de connivence.

 

Partout des tessons ébréchés

Éclatures et brisures

Destruction

Rien ne s’assemble

Rien ne restaure

 

Alors…

Tendre la main pour un partage,

Prêter l’oreille,

Poser un geste.

 

À quatre mains défier l’insupportable

 

Dire de l’un, dire de l’autre, démarche insolite

Chacun compose sa musique

Chant et contre-chant

Démarche aléatoire

 

À la lecture d’orchestrer

 

 


Alain Sagault

 

Ne penser à rien.

Penser commence par ne penser à rien.

Mais vraiment.

Faire taire le temps qui fuit goutte à goutte.

Ce vide que tu crées en ne pensant à rien, voilà qu’il aspire en toi le monde qui t’entoure.

Irruption de l’univers à l’intérieur de ta conscience.

Ne penser à rien, c’est prendre conscience du monde.

Du coup, découvrir : quant tu ne penses à rien, tu prends connaissance du monde. Et le monde de toi.

Quand tu ne penses à rien, tu es ouvert, si  bien que tu penses tout.

Plus exactement, tout te pense. Tout pense à travers toi.

N’être plus rien, que traversé, c’est être enfin soi-même.

 

 

Travailler ensemble : sortir d’une solitude de pensée pour entrer dans un compagnonnage.

Seul, la révolte est désespérante. Sensation d’être complètement marginalisé, une survivance. Minoritaire ? Voire… Minoritaire parmi tant d’autres. Une majorité de minoritaires ?

Naufragés à demi noyés s’appelant au cœur de la tempête, se reconnaissant, se saluant, s’épaulant. Besoin, non de confort, mais de réconfort, d’écoute réciproque, de partage. Se retrouver entre humains.

Ce qui manque, en ces temps de réchauffement climatique accéléré, c’est la chaleur humaine ; plongés dans la perpétuelle frénésie abstraite du calcul universel, nous avons froid. Dans le monde frigide de la fête impuissante – Casanova de Fellini –, dans cette glaciation qui ne laisse après elle que les chambres froides de la normalisation et les délires figés de la mégalomanie, nous nous réchauffons à notre commune passion : la vie, rien que la vie.

 

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pour tout renseignement complémentaire (conditions d'envois et de remises pour les libraires, collectivités...), vous pouvez écrire à gros.textes@laposte.net

Également Chez Gros Textes - Catalogue

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Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.