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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 22:08

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Il devrait arriver dans les boîtes des abonnés vers le 20 novembre.

Pour les pas abonnés on peut le commander.

96 pages au format A4. Il coûte 10 € (+ 2 € de participation port).

 

voici l'édito sommaire:

 

 

On peut dire que je suis un sale môme capricieux mais j’ai plus envie de faire Gros Textes arts et résistance, et plus envie de faire d’édito. Je vais donc faire un sommaire, histoire de faire quelque chose. P.3 c’est la grande salade de Christian Degoutte. Je l’aime bien Christian Degoutte, il se prend pas au sérieux, il me rappelle toujours Claude Seyve. P.6 Poème pour Sainte Ritta, Jean Azarel signait aussi Timothée Laraze dans un précédent numéro, un papy beat joyeux ce Jean, grand gamin fraternel. Je n’ai pas lu le bouquin de Ritta Baddoura mais il est dans notre épicerie littéraire bouquinerie fine d’occasion. Ça me fait penser qu’on pourrait faire un catalogue des bonnes lectures en vente dans notre boutique de livres d’occasion (et quelques neufs) pour que vous puissiez les commander (voilà t-y pas que je pense à haute plume maintenant). P.7, je ne sais plus qui est cette Martine Barlier, son fichier était dans l’ordi comme P.9, Anne Cameron, sauf qu’elle je l’ai rencontrée à Bazoches dans le Morvan (très beau festival de poésie du début juillet que ça me fait de la nostalgie moi qui écrit ce non édito le 1er novembre), Anne Cameron est comédienne, clown, vivante. P.12 Slaheddine Haddad cause avec Jean-Christophe Belleveau de rêve et de révolution. Slaheddine est tunisien. Je me souviens le temps où ses lettres m’arrivaient ouvertes.  Cet entretien aurait dû être publié au printemps. Il est toujours d’actualité et d’une belle pertinence. P.20, faut-il présenter Jean-Christophe Belleveaux ? Il mêle Deleuze à sa biographie perso, c’est pas con. P.23 à 26, Catherine Mafaraud et Michel Merlen, ça a un côté éditions du dé bleu années 80 avec les illustrations  d'Antiocha Ouachir. Ces deux-là sont au programme éditorial Gros Textes 2012 et j’en suis fier.

p.27, Jean-Paul Leroux, notre philosophe local disciple de Castoriadis, fondateur de la revue « les Alpes Vagabondes » qui à la fin des années 80 m’a mis le pied à l’étrier de la revue dans les Hautes Alpes, pose une question de bon sens que comme toujours avec ce genre de question on oublie de se poser. Abolir les partis politiques ? On pourrait ajouter : « les syndicats servent-ils à quelque chose ?... » P.33, Jean-Claude Liaudet, notre psychanalyste s’en prend lui à tout ce qui bouge dans la philosophie en vue. Merde, pour ma part je garde grande sympathie pour le traité d’athéologie d’Onfray (et quasi toute son œuvre vulgarisatrice) même s’il abuse de la  médiaticité (mon correcteur souligne ce mot) le bougre. P.36, des débris de Line Szöllösi. J’aime bien ce nom et puis sa poésie rejoint des idées qui s’agitent autour de moi. Tiens Liaudet n’est pas loin, je me permets une citation de Benassayag  dans la famille des psys résistants:   

Freud interrogeait le «malaise dans la civilisation». Lacan s’intéressait à la politique, à la philosophie de son temps… Pour un psychanalyste, discuter de l’état de la société, ce n’est pas sortir de son rôle. Au contraire, c’est l’assumer pleinement. Mais aujourd’hui, cela s’est perdu. Bien sûr, quand un patient me parle de la planète souillée, je pourrais en déduire que la planète, c’est maman et que le pollueur, c’est papa, comme le font des milliers de psys! Au lieu de ça, j’entends plutôt qu’on me parle du monde. Cela dit, évidemment, la réponse que j’apporte n’est pas une réponse politique: c’est une réponse psy.» Mais il y a une part de plaisanterie dans cet exemple: «En fait, les patients font rarement des références directes à l’état du monde. Ils n’entrent pas en disant: «Bonjour docteur, je vis très mal la rupture historique que nous traversons!» Ils disent que leur futur est noir. Ils parlent de leur histoire personnelle… Sauf que la vie n’est pas quelque chose de personnel. Chacun transporte avec lui la crise sociale, qui détermine une atmosphère existentielle. La vie fantasmatique n’est pas étanche!»

P.39, on arrive au gros morceau, le barbu Lahu qui dézingue mon bel édifice et distille le doute. Il est trop fort ce Lahu barbu. Il y a aussi un poème de Fabrice Marzuolo p.40. P.41, c’est Lili Frikh, allez voir sur internet, écoutez sa chanson « godillots », Lili Frikh est une sorte d’ange expressionniste, de l’artiste en barre, on propose quelques extraits de son recueil « BLEU ciel non compris » à paraître chez Gros Textes en 2012 et j’en suis tout émoustillé. P. 45, c’est le camarade (c’est un joli nom camarade) Jégou. Pour la petite histoire et puisque Gros Textes va fêter très prochainement ses 20 ans, il fut dans les années 90, avec Roland Nadaus et Jean-Pierre Lesieur, des premiers qui répondirent présent pour confier des textes à une revue qui ressemblait à pas grand chose et que faisait une bande de copains qui ne connaissaient quasi rien à la poésie. P.50, Jean Klépal de son Cours Julien de Marseille nous fait partager quelques réflexions qui sont comme des repères dans nos temps obscurs (laissez la lampe allumée…). P. 57, Stéphane Beau de la revue « le Grognard » et de « La semaine des quatre jeudis » aux éditions Gros Textes nous offre des aphorismes qui ont perdu des lettres « on n’est jamais aussi nombreux que quand on est tout seul », merde voilà que j’ai l’impression de faire une note de lecture de ma revue. P.58, Fernando Carreira notre portos militant tout azimut qui dégaine de la syntaxe plus vite que l’ombre des discours calibrés nous cause AMAP (on pourrait prolonger la discussion sur les limites de l’expérientiel qui n’enlèvent rien à sa nécessité). D’ailleurs P.61 Louis Dubost (oui çui-là du dé bleu évoqué plus haut) prolonge en poésie mais c’est autre chose. P.65, Ana Igluka, c’est une espèce d’ovni comme j’aime. P.71, Xavier Le Floch, auteur croisé sur un salon dans un festival local, du quotidien, on échange quelques mots, on passe le temps, on se retrouve dans des pages, c’est drôle la vie. P. 80, Gilles Granouillet, il vient du théâtre. Lors de notre festival « l’ivresse des livres » à Châteauroux les Alpes, était programmée une pièce qu’il avait écrite « un endroit où aller ». Il y avait là-dedans un discours militant d’attention aux petites gens (« les gens de peu qui ne sont pas des gens de rien » dont parle Pierre Sansot)  qui nous plaisait. On devrait faire un bout de chemin ensemble puisqu’on va publier un recueil de ses nouvelles l’année prochaine. Sinon il y a pas mal de ses bouquins chez Actes Sud.

P.82, Dominique Forget, éclaireur de poche et chroniqueur depuis les débuts de cette nouvelle formule et de ces lampes de poches devraient également paraître chez Gros Textes dans les mois qui viennent. C’est Agnès Rainjonneau qui illustre. P.87, Hervé Merlot, autre compagnon de route de nos débuts réapparaît après une longue éclipse.  Et P.89 mézigue chronique du mieux que je peux et du peu que je mieux divers opuscules qu’éditeurs et revuistes ont eu la gentillesse de m’adresser.

La couverture est signée Lou Raoul.

Merci à nos 70 abonnés et la centaine de lecteurs de chacun des trois premiers numéros. Ce quatrième clôt une formule ballon d’essai. La revue étant chevillée au corps de Gros Textes, je vais continuer bien sûr mais sans savoir quand, comment, où, ni combien.

Y.A.

 

 

 

 

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Les pages ventes par correspondance sont en chantier.

Nous allons tenter dans les semaines qui viennent de proposer à la vente à partir du blog certains livres de notre épicerie littéraire.

Pendant le chantier, si vous tombez sur un bouquin que vous cherchez, vous pouvez envoyer un mail à gros.textes@laposte.net, et on vous dit comment faire.