Jules Mougin est mort le 6 novembre 2010.
« Certains noms d’écrivains font d’avance par réflexe conditionné secréter l’admiration : une fois produite, il faut bien qu’elle s’emploie. »
Jean Rostan
« pensées d’un biologiste »
«… ce facteur en retraite est en fait un des talents littéraires les plus bouillonnants de notre époque… »
Louis Calaferte
Magazine littéraire, septembre 1985
La vieille Remington de Cendrars Un stylo-plume Schaeffer la plume Sergent - Major la poésie, la poésie, la poésie le visage d’un copain mort hier il y a juste trente ans la gueule de Léo, les murmures de Cadou, les colères de Jules le temps qui passe, qui passe et les amours de même nos espoirs qui rentrent dans le moule forcément lentement férocement La rêvolution toujours manquée les langues étrangement bafouées. Les rencontres les feux les cassures les pertes les reniements. Les voyages et même ceux immobile en remontant le temps |
Une visite en novembre
Vieil homme assis
à Rognes
son esprit seul
s’élève encore
à quelqu’altitude insoupçonnée
son sourire sculpté
son couvre-chef,
il est le miroir du vieux Renoir.
Et toujours
cette flamme dans l’œil.
C’est peu de chose
et peu grave
si le corps ne suit pas,
il est sans âge
il est le poème incarné.
56 pages au format 10 x 15 + 4 pages couleur hors texte de Jules Mougin, 6 €