Que mourait Joë Bousquet en 1950. Il vécu les 32 dernières années de sa vie, paralysé, dans une chambre aux volets fermés et c’est là qu’il écrivit des poèmes lumineux. Fascinant.
« … / La terre est légère aux serments d’un jour. // Le vent pleurait les oiseaux de passage, / Berçant les mers sur ses ailes de sel, / Je prends l’étoile avec un beau nuage, / Quand la page blanche a bu tout le ciel. // Dans l’air qui fleurit de l’entendre rire, / Marche un vieux cheval couleur de chemin, / Connais à son pas la mort qui m’inspire / Et qui vient sans moi demander sa main. » (La connaissance du soir)