Que naissait Jaroslav Seifert en 1901. En 2006, Jean-Gaspard Páleníček avait offert à la revue Liqueur 44 un ensemble de traductions d’auteurs tchèques dont cette Chanson sur la poussière de Jaroslav Seifert : « Qu’est donc resté de tous ces beaux moments ? / L’éclat des yeux, / une gouttelette de parfum, / quelques soupirs sur le revers de la veste, / un souffle sur le verre, / une pincée de larmes / et un ongle de tristesse. // Et puis, croyez-moi, rien d’autre, ou presque. / Une poignée de fumée de cigarette, / deux ou trois sourires fugitifs / et un peu de mots / qui roulent dans un coin / comme de la poussière / acculée par le vent. // J’allais presque oublier aussi : / trois flocons de neige. // Voilà tout. »