Que mourait Dominique Labarrière en 1991. Il fit en poésie quelques « stations avant l’oubli », titre de son dernier livre, il reste un des auteurs vers lesquels je me précipite spontanément les soirs de grande désespérance histoire de m’inventer encore une famille.
« Certaines solitudes ont ceci de terrible qu’à peine s’estomperaient-elles un moment, leur retour serait désiré avec impatience. »
« voici qu’il y a du vert / du brun du bleu / du ciel aussi // des papillons vont / viennent avec lenteur // qui / pour marcher / dans la chaleur / autour des oliviers // ici / la lumière entraîne à / disparaître »