Que mourait Benjamin Peret il y a 60 ans. Ses délires surréalistes ont moyennement bien vieillis mais je persiste à m’y aventurer de temps en temps : « Il était environ quatre heures de l'après-midi, M. Charbon frappa trois fois la terre de son front. D'un nuage qui se trouvait à grande hauteur au-dessus de nous, une pluie de fraises s'abattit.
— Toujours le cœur ! fit M. Charbon. Il est en sécurité maintenant et il se moque de nous.
Je regardai le sol autour de nous et je m'aperçus que les fraises y avaient dessiné des lettres. Je lus : La vie est courte. » (Mort aux vaches et au champ d’honneur)