Que Charles Cros en 1888 cessa de vivre tranquille en sa maison : « Vivre tranquille en sa maison, / Vertueux ayant bien raison, / Vaut autant boire du poison. // Je ne veux pas de maladie, / Ma fierté n’est pas refroidie, / J’entends la jeune mélodie. // J’entends le bruit de l’eau qui court, / J’entends gronder l’orage lourd, / L’art est long et le temps est court. // Tant mieux, puisqu’il y a des pêches, / Du vin frais et des filles fraîches, / Et l’incendie et ses flammèches. // On naît filles, on naît garçons. / On vit en chantant des chansons, / On meurt en buvant des boissons. »
C’est ce même jour en 1962 qu’Hermann Hesse fit de même : « La vie, pensais-je, a forcément toujours raison au bout du compte ; si elle bafoue mes beaux rêves, c'est que ceux-ci étaient absurdes et injustifiés. »