Que mourait Malcolm Lowry en 1957. Son œuvre romanesque, le monumental Au dessous du volcan a étouffé sa poésie. Pour ma part, il me semble que Pour l’amour de mourir (édition La Différence) est aussi important.
« Les tourments de l’enfer sont implacables, vifs / Sont les feux de l’enfer ; et pourtant les vautours / S’arc-boutant contre l’air pour virer sur leur aile / Sont plus beaux que le vol plané de ces mouettes / Abandonnées au vent dans la fraicheur du jour / Plus beaux que les ventilateurs dans les asiles / Qui par leur soyeux va-et-vient / Tissent à l’espoir un destin ; / Et jamais l’espoir n’a lancé / Sa gageure aussi haut que l’illusion vitale / Qui chevauche le vol du vautour. Si la mort / Peut voler pour l’amour de voler, est-il rien / Que la vie, pour l’amour de mourir, ne pût faire ? »
Quant à moi, dans mes écrits, il me semble que ceci peut coller (lointainement) avec ce qui précède : « Il rentre d’une fête, il est légèrement (on peut discuter l'intensité de l'adverbe) ivre et voit une femme assez belle dans son lit, lui qui vit seul depuis des années. Étonnant. D’abord s’assurer de la réalité de la chose. Pas de doute, tout cela est solide. Alors il se déshabille, se couche et s’endort en se disant qu’il sera bien assez temps de régler ce problème demain matin. »