Que naissait Georges Orwell en 1903. Il publia en 1945 La ferme aux animaux, une satire de l’évolution du monde soviétique qui réjouit la CIA dans les années d’après guerre. Ce n’était probablement pas le but escompté par l’auteur.
« L'Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui les surplus. Qui laboure le sol ? Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas un parmi nous qui n'ait que sa peau pour tout bien. »
Orwell fêtait ses 28 ans le jour de la naissance de Glenmor, le barde breton qui rendit hommage à Morvan Lebesque, auteur des paroles des chemins de la bohème, une ballade qui me faisait frétiller dans ma chambre de cité universitaire en 1977. Morvan Lebesque était journaliste au canard enchaîné à la fin de sa vie mais était passé par "Je suis partout", le fameux journal collaborationniste quelques années plus tôt. La recherche de pureté est chose délicate.