En 1960 que mourait Pierre Reverdy pour qui la poésie était "la forme la plus ardente et la plus imprécise de la vie."
« Je suis dur / Je suis tendre / Et j’ai perdu mon temps / À rêver sans dormir / Partout où j’ai passé / J’ai trouvé mon absence / Je ne suis nulle part / Excepté le néant / Mais je porte accroché au plus haut des entrailles / À la place où la foudre a frappé trop souvent / Un cœur où chaque mot a laissé son entaille / Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement »