Que mourait Monique Bosco en 2007. Je sais qu’il y a trace dans ma bibliothèque de cette auteur québécoise discrète et fuyant la lumière mais je renonce à chercher. Sa présence dans ma bibliothèque fuit également la lumière. Elle a écrit un recueil intitulé « Éphémérides ». Je ne pouvais pas passer à côté. : « J’ai perdu mon temps de si étrange façon. / En aveugle, sans le voir passer. / Sourde qui n’a pas entendu son tic-tac frénétique. / Muette qui n’osa prononcer les paroles nécessaires. / Je l’ai perdu, comme une folle, qui n’a jamais perçu la dure leçon de la passion. »
« Ceux que j’ai aimés ne l’ont sans doute jamais su. / On aime pour de si absurdes raisons. / Il vaut mieux les cacher. / Que le doute réchauffe ceux / qu’aucun amour ne rassurera jamais, de toute façon. »
Quant à moi sans vraiment de lien : « Clopin clopant, cahin caha, certes, mais globalement j'arrive pas mal à passer entre les doutes. Enfin couci couça quand même. »