Que Sadegh Hedayat décidait d’en finir en 1951. Cet auteur iranien homosexuel, existentialiste et athée, est de ces pessimistes à la Cioran ou Georges (cf note d’hier) qui tempèrent leur désespoir avec quelques louches de dérision.
« Froide et indifférente, la vie révèle peu à peu à chacun le masque qu'il porte. Car tout se passe comme si chaque individu avait à sa disposition plusieurs masques. Certains emploient toujours le même : naturellement il se salit, il se ride. Ce sont les économes. D'autres conservent les leurs à l'intention de leurs descendants, d'autres enfin en changent continuellement, mais dès que la vieillesse se fait proche, ils comprennent qu'ils en sont au dernier et qu'il se détériorera rapidement ; c'est alors qu'apparaît leur visage réel. »