Que mourait Aimé Césaire en 2008. Sa poésie qui se danse en se disant m’accompagne depuis la découverte de son monumental batouque dans ses armes miraculeuses.
« à même le fleuve de sang de terre / à même le sang de soleil brisé / à même le sang d’un cent de clous de soleil / à même le sang du suicide des bêtes à feu / à même le sang de cendre / le sang de sel le sang des sangs d’amour / à même le sang incendié d’oiseau feu / hérons et faucons / montez et brûlez »