On s’en souvient certains matins de ce poète, Jean Rivet, dont j’ai publié en 2007 un recueil de poèmes proches des haïkus, Sablier. Il y est question de chats entre la vie et la mort. Il est mort 3 ans plus tard au mois de juillet 2010. « Des pas dans la neige / Des pas sur le sable / Juste pour continuer » « Chat noir chat blanc / Un rien de Mozart / Dans le chemin qui descend ».
En même temps je suis tombé sur ce poème de François de Cornière (Ça tient à quoi ?, éd. Le Castor Astral) qui évoque Jean Rivet : « J’étais allé voir Jean / à l’hôpital. / Son sang était très malade / c’était la fin. // Je m’étais assis à côté du lit / et je lui avais lu / des poèmes de Jean Follain / - son poète préféré. // Jean gardait les yeux fermés / mais il me faisait signe / - son doigt sur le drap - / de continuer. »
L’ouvrage de Jean Klépal a caminar… n’est pas très loin. Jean-Claude Dorléans l’évoque brillamment sur son blog : http://soitdit-enpassant.over-blog.com/2019/04/veuillez-presenter-votre-ticket-d-entree.html