Que naissait Jean Giono en 1895. Depuis trois ou quatre décennies, j’ai mémoire des dernières pages du grand troupeau où l’on peut lire ça : « Le berger prend l’enfant dans ses bras en corbeille. / Il souffle sur la bouche du petit. / « Le vert de l’herbe », il dit. / Il souffle sur l’oreille droite du petit. / « Les bruits du monde », il dit. / Il souffle sur les yeux du petit. / « Le soleil. » / « Bélier, viens ici. Souffle sur ce petit homme pour qu’il soit, comme toi, un qui mène, un qui va devant, non pas un qui suit. »