Que naissait Jean Teulé en 1953. Il a romancé à sa manière les vies de Rimbaud, Verlaine ou Villon et parlé de faits divers surprenants. Un auteur à part que je lis avec une certaine délectation.
« Le vent des remords battait ses rafales. Sur le beau front touché par les années, la lune fit briller les croix d'un cimetière. Des pétales de doigts se fanèrent dans sa main. Ô là-bas, le tombeau en pente sur la rive. Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. » (Ô Verlaine !)
Ce 26 février en écho j’ai lu Concerts célestes de Kiril Kadiiski, le poète bulgare qui aurait retrouvé un exemplaire (certainement apocryphe) de la mythique Légende de Novgorode de Cendrars et noté ceci : « La rivière emporte le soleil / comme un bouchon inutile. / Que restera-t-il de nous en ce bas monde / si nous ne retenons pas avec nos dents – ne serait-ce qu’une fois - / notre soleil blessé en pleurant de rage ? »