Que naissait Alessandro Barrico en 1958. Je viens de finir son roman le plus échevelé et déroutant, City : « Tout serait plus simple si on ne t’avait pas inculqué cette histoire d’arriver quelque part, si seulement on t’avait appris, plutôt, à être heureux, en restant immobile. »
C’est également un 25 janvier en 1984 que mourait Lucien Becker. L’école de Rochefort n’est pas loin de cette magie quotidienne : « On passerait sa vie à rester immobile / loin des villages caillés, loin des routes trop sûres, / avec la respiration du jour sur le visage, / avec le bleu du ciel dans la bouche entr'ouverte. / On voudrait mourir ici / avec le soleil soudé aux yeux comme une applique, avec la tête prise dans la grande maille de l'espace, avec au cou le collier des moissons. / Mais je reste tout entier dans la pierre que le silence a jetée du haut du monde, retenu seulement par le fil que mon cœur tend à mon poignet. »
S’il n’était pas mort en 1980, Vladimir Vyssotski aurait fêté aujourd’hui ses 81 ans.
Maxime Le Forestier avait traduit et adapté Le vol arrêté ou La fin du bal. La force de cette chanson est bien portée par Nicolas Bacchus.