Que naissait Jean-Pierre Duprey en 1930. Éternel jeune homme (il s’est pendu à 29 ans), genre oiseau blessé qui crie tout ce qu’il peut et qu’on n’entend pas. Alors ça, ne pas être entendu, ça fait faire des bêtises parfois, comme aller pisser sur la tombe du soldat inconnu en signe d’insoumission (c’était la guerre d’Algérie). Un coup à goûter au passage à tabac de la flicaille et à l’asile psychiatrique.
« Que cherchent les regards du ciel au fond du lac ? »
« … le cri devenu chair, / C’est cela, comme qui dirait, / C’est bien cela, comme qui dirait. »
Frank Vialle (7). Gros Textes a publié de lui « Une petite pièce », « Les petites Blanche » et « Vacances ». Il reste quelques exemplaires de chacun de ses ouvrages. Les courts poèmes de ce blog sont inédits. Il me les avait envoyés à la fin de sa vie alors qu’il ne pouvait quasiment plus quitter sa chambre de la rue des Pyrénées avant d’être admis dans un hôpital où il est mort.
« Ce sont des poèmes / non / ce sont des pensées / non plus / ce sont des miettes / jetées aux moineaux / j’ai toujours aimé les moineaux »
« je ne sais rien / je ne crois en rien / tout roule »