Que naissait Eduardo Mendoza en 1943. Des quelques ouvrages que j’ai lu, j’ai surtout souvenir de « Sans nouvelles de Gurb », un petit livre qui n’encombre pas les étagères et un condensé d’humour burlesque. Un extraterrestre (Gurb) part explorer la société humaine déguisé en Madonna histoire de passer inaperçu. Le narrateur également extraterrestre est sans nouvelle, s’inquiète et part à sa recherche.
« Il n'existe pas dans tout l'univers de camelote plus infecte et de travail plus bâclé que le corps humain. A elles seules, les oreilles, collées au crâne n'importe comment, suffiraient à le disqualifier. Les pieds sont ridicules; les tripes, répugnantes. Réduites à l'état de squelette, toutes les têtes ont un rictus parfaitement déplacé. Les êtres humains n'en sont pas entièrement responsables. La vérité, c'est qu'ils n'ont pas eu de chance avec l'évolution. »
En écho ce jour, j’ai feuilleté un vieux numéro de la revue « Voix d’encre » sous titré … qui rira le dernier. Eric Chevillard y tient la rubrique chiens écrasés, une centaine de bestioles n’ont pas eu de bol : « C’était la première fois que la gentille petite Julie préparait une soupe pour sa maman. Mais il y a du poil sur les lames du mixer et Skip a disparu. »