Qu’est mort Jacques Brel en 1978.
Et aujourd’hui je n’ai pas lu le livre de David Dufresne « On ne vit qu’une heure » au Seuil qui écrit en quatrième de couverture : « On ne vit qu’une heure est un livre avec Brel, autant qu’une biographie de Brel, une invitation à aller voir, comme l’artiste le professait. L’auteur nous embarque à Vesoul et sa fameuse valse-musette, dans la France des camions pizza, des usines oubliées et des centres-villes qui se recroquevillent dès six heures du soir. Que reste-t-il de l’âme du Grand Jacques ? De ses obsessions ? Et de sa quête: serait-il impossible de vivre debout ? Ouvriers, paysans, sans-le-sou, bourgeois et commerçants, David Dufresne brosse le portrait d’une France profonde, joyeuse et brisée. »
Reste à écouter Vesoul, et cette écriture obstinée d’une simplicité confondante qui cause dans fioriture poétique aucune de nos défaites et renoncements, de lâchetés et d’élans avortés, de la vie qui tourne en rond dans un espace indifférent et s’obstine dans son délire comique et pathétique avec en surplomb tant l’absurde quasi surréaliste que l’énergie bouillonnante et joyeuse d’une résignation qui finit par nous griser. On se laisse aller comme disait l’autre…