Que mourait Patrice de la Tour du Pin en 1975.
Je crois n’avoir lu de lui que « La quête de joie » en édition de poche poésie Gallimard. Je vois en feuilletant l’ouvrage qu’il est l’auteur de la célèbre formule : « Tous les pays qui n’ont plus de légende / Seront condamnés à mourir de froid… »
Ce 28 octobre, j’ai lu dans Décharge 179 un ensemble de textes regroupés sous le titre « les contes des forêts closes » de Christian Bachelin, poète décédé en 2014, ces contes relèvent plus d’une poésie à dominante surréaliste que de la convention du conte à l’image des « contes du demi-sommeil » de Marcel Béalu. On y trouve des forêts profondes et des maisons vaporeuses, des animaux qui nous ressemblent, des orphelins abandonnés au milieu de marécages neigeux et obscurs comme l’inconscient. « …Nous arrivions chez nos mamans, nos mamans de toujours avant, de toujours dans le blanc des noëls. Elles habitaient toujours dans des petites maisons pauvres, construites en briques des faubourgs que rendait familière un goût de charbon refroidi, car derrière l’odeur du charbon il avait déjà celle d’un oreiller fané dont nous attendait le dorlotement d’antan… »