Une heure avec « L’amour soudain » d’Aharon Appelfeld, éd. de l’Olivier.
C’est un type qui au soir de la vie remet en place des pans de son passé, sa famille, son village, son destin. C’est un juif d’Union Soviétique, officier de l’armée rouge, antisémite dans sa jeunesse, il tente avant de mourir d’écrire un livre pour dire ce qu’il a à dire. Il s’appuie sur une jeune femme pour ça, fille de rescapés des camps, des parents qui ont couvert leur histoire de silence. L’histoire du siècle apparaît dans les détails, dans les plis, le ténu. Le livre lui n’a pas de fin. Faut dire que les gens des Carpates (d’où il vient) ne mouraient pas dans leur lit mais aux champs entre deux sillons qu’ils creusaient ou près de l’arbre qu’ils s’apprêtaient à abattre.
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« Sous la guillotine de la postérité, les caisses des bouquinistes » (André Blanchard)
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