Le 22 décembre 1991, paraissait notre première publication, le numéro 1 de la revue.
J’avais écrit ceci en guise d’édito :
« J’ai quelque chose à dire et c’est très court » (Louis Scutenaire)
Ecrire comme nous faisons, oblique et transversal, c’est peut-être simplement la façon pour nous de devenir un peu plus ce que nous sommes déjà : des synthèses d’urgence et de patience.
Nous serons brefs… Notre revue n’étant qu’un tout petit lopin de terre perdu dans l’immensité littéraire, nous serons les apôtres de la concision et des genres qui s’y rattachent, à savoir : histoires et essais de six pages, nouvelles de deux, poèmes d’extrême contraction, pensées, citations et aphorismes, bref, la revue de celles et ceux qui n’ont pas que ça à faire, qui ont petit lopin de terre à retourner.
J’ai fait une pause d’un peu plus de six mois histoire de voir comment dessiner les 25 prochaines années. Et bien, c’est pas encore très clair mais je vous tiendrai au courant.
En attendant, je conseille toujours le blog de Cyril Sarot, qui pourrait condenser sans en avoir l’air l’âme grostextique telle que j’aurais pu la rêver :
« Il est urgent de se forger une langue libérée qui saura s'opposer à la langue libérale. Une langue insoumise et charnelle, pulsée de fous rires et d'audace, de silences et d'éclats, d'invention et de rêve, de nerf et de désir. »
Cyril C. Sarot
https://lapoetiquedumoineau.wordpress.com/2016/10/30/semaine-32/
Elle est née sans même laisser une lettre pour expliquer son geste.
https://lapoetiquedumoineau.wordpress.com/2016/11/06/semaine-33/