Le catalogue Gros Textes a migré ici : https://sites.google.com/site/grostextes/.
Cette semaine j’ai lu
Blanc de Thomas Vinau, éditions initiales, http://www.initiales.org/Blanc.html
Après Le noir dedans chez cousu main, Les Ailes grises chez les Venterniers, Des salades (vertes ?) chez Donner à voir et Bleu de travail à la Fosse aux ours, notre auteur arc-en-ciel peint un ensemble de textes genre post apocalyptique de toute beauté énigmatique et fascinant « Peut-être mes mains se souviennent-elles de quelque chose. Peut-être mes pieds ou mon ventre. Ma langue ne sert à rien ici. S’il le fallait pour survivre, nous pourrions la manger. »
Le roi de Kahel de Tierno Monénembo, point seuil
Le héros Aimé Victor Olivier de Sanderval est mort en 1919 au château de Montredon où j’ai passé mon enfance. Je l’ignorais. C’était un colonisateur sympa et le roman plutôt agréable dresse une image bon enfant de la colonisation française en Afrique. Bon. J’en ai profité pour réécouter des conférences de l’historien Henri Guillemin :
https://www.youtube.com/watch?v=aF1xPL05KAw
https://www.youtube.com/watch?v=sFfLNwgi_Qo
tout en rééditant quelques bouquins de Thomas Vinau « Les chiens errants n’ont pas besoin de capuche » et « Fuyard debout » https://sites.google.com/site/grostextes/publications-2010/vinau-thomas
Une vraie boucherie de Bernard Jannin, j’ai lu
Du côté de Montredon, mon père était boucher. Ce court roman dont l’action se situe dans les années 60 évoque le monde du petit commerce avec un certain bonheur et une pointe de délire.
Le jour avant le lendemain de Jørn Riel, 10/18
Là on est du côté du chef d’œuvre genre « le vieil homme et la mer ». La vieille Ninioq voit sa tribu exterminée et se retrouve seule avec son petit fils un hiver polaire… C’est aussi tendre que cruel et laisse une trace profonde sur le lecteur. « Tout était éternel. L’immense nature ne pouvait être anéantie, et l’homme ne faisait-il pas partie de cette nature? Tout ce qui était vivant poussait, se reproduisait et mourait au même rythme éternel que les changements de saison. »
Cette semaine j’ai également réédité « Huit bouffées de sagesse papaoute », notre best seller de Karin Huet, https://sites.google.com/site/grostextes/publications-2010/huet-karin.
Une chanson pour lier tout ça...