15 -
Le catalogue Gros Textes a migré ici : https://sites.google.com/site/grostextes/.
14 - Les Cerveaux brûlés de Norge
"Jamais vu le ciel, cet enfant élevé au fond de la mine. Pas de saison, pas de soleil. La beauté du charbon et la beauté des lampes, oui. Et la beauté des visages. Mais le ciel : jamais vu, jamais vu. Et toi, tu as vu le ciel, toi ?"
13 - Les Cerveaux brûlés de Norge, poésie gallimard
"Enfin le malheur arriva. Guillaume l’attendait depuis toujours. Logis, pitance et amour, le malheur trouva tout à son gré. Il s’installa chez Guillaume qui l’entoura de mille soins. Et le malheur en fut si touché qu’il rendit Guillaume très heureux."
12 - Les Cerveaux brûlés de Norge, poésie gallimard
"On allait pendre Louis quand survinrent des prodiges. Le gibet s’ouvrit comme une vigne, laissant tomber des raisins. Un cercle de roses germa tout autour du condamné. On mordit ces belles grappes, on respira ces parfums. Et puis l’on pendit Louis."
11- Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal, point seuil
"C'est ainsi que, pendant trente-cinq ans, je me suis branché au monde qui m'entoure : car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu'à ce que l'idée se dissolve en moi comme l'alcool ; elle s'infiltre si lentement qu'elle n'imbibe pas seulement mon cerveau et mon cœur, elle pulse cahin-caha jusqu'aux racines de mes veines, jusqu'aux radicelles des capillaires."
10 - Microbe n°92, Le vermisseau chez les pachydermes, Novembre-Décembre 2015
http://courttoujours.hautetfort.com/sport/
« Quatre chômeurs en fin de droits ? Un groupe sans gains !
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Il est mort comme un chien… Abattu par un tir de lance-croquettes.
*
Il était athée comme une tasse.
*
Quatre-vingts années s’écoulèrent entre sa première et sa dernière couche. »
9 - Microbe 91, la revue forgée à la force du poignant, septembre-octobre 2015
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2015/08/24/microbe-91-5674028.html
« Avec patience / Je laisse ma trace / Dans l’écorce / D’un vieil arbre / Mort
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J’ai enterré un caillou / Sous la fenêtre / Son cri / Ne me réveille plus » (Ysabelle Vascoroudis)